Essai vidéo - Peugeot 308 CC : lionne manucurée

Essai vidéo - Peugeot 308 CC : lionne manucurée

 


Le cabriolet n’est plus une inconnue pour le constructeur français qui a produit à ce jour plus de 636 600 véhicules découvrables. On pense bien sur à l’énorme succès de la petite 206 CC qui a su démocratiser le segment ainsi qu'aux bons résultats enregistrés par la 307 CC qui s’est écoulée, à ce jour, à plus de 175 000 exemplaires. C’est donc, avec un solide bagage le constructeur du Lion s’est attaqué à la conception de la 308 version découvrable.

Cette 308 CC reprend les grands axes qui ont fait le succès de sa devancière, à savoir un toit escamotable en 2 parties et 4 vraies places. Tout comme la berline, le CC gagne quelques centimètres (8 cm) pour offrir à ses passagers un soupçon d’espace supplémentaire mais surtout un volume de coffre en hausse (266l/465 l) qui la place dans le haut du segment.

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Esthétiquement le cabriolet reprend les standards de la berline, tout du moins pour la face avant, avec une personnalité bien marquée sur la partie arrière. Ces hanches larges assorties de feux à LED, ne sont pas du plus bel effet, selon nous, mais apparaissent moins contraignantes pour des questions de cinématique, de volume et de sécurité. La production sochalienne revendique en revanche une personnalité huppée, voir bourgeoise en livrées blanches et bordeaux. Une impression de qualité que l’on retrouve dans l’habitacle.

Finition premium

Ce dernier progresse une fois plus sur les thèmes de la finition, de la qualité et du dessin. Sur la finition la plus haute (Féline), les matériaux nobles comme le cuir et le bois laqué placent la 308 CC au niveau des premium comme la BMW Série 3 CC ou encore la Volvo C70.

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Equipements inédits

Comme l’a revendiqué Peugeot en conférence de presse, cette 308 CC prolonge les saisons. Une maxime qui se matérialise par tout un arsenal dédié au confort thermique et acoustique. A commencer par la baie de pare-brise renforcée et étirée pour venir surplomber le conducteur. On ressent ainsi moins de turbulences et l’on bénéficie d’une meilleure visibilité que par le passé. De nouveaux équipements viennent contribuer au confort thermique comme un lève-vitres électrique simultané, des commandes de clim’ inédites et cette première « sochalienne » (Peugeot se targue d’une première mondiale) baptisée "Airwaves". Il s’agit d’un chauffe nuque, inspiré des Mercedes SL et SLK, qui ici, fonctionne uniquement aux places avant. Un gadget bien appréciable, disponible en option ou sur la finition la plus haute. A l’inverse du windstop très efficace, qui lui est disponible de série.

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Du coffre mais peu d'espace

La manœuvre pour passer du coupé au cabriolet ne réclame que 20 secondes, et ce, jusqu’à 12 km/h. Un tantinet bruyante, elle s’effectue depuis le bouton situé derrière le frein main et reprend la cinématique de la 307 CC avec un toit en 2 parties. Le faible espace aux jambes disponible aux places arrière, n’invite pas particulièrement au voyage. Il se situe en dessous des mensurations de la Volkswagen Eos. Même constat pour la garde au toit, en coupé, qui frôle le crâne des grands gaillards.

Sécurité optimale

Rarement évoqué, le niveau de sécurité de ce nouveau modèle figure parmi les plus renforcé à l’heure actuelle. On compte jusqu’à 8 airbags (frontaux, latéraux thorax/bassin) et en exclusivité un airbag tête, comme chez Porsche. En cas de retournement, Peugeot reprend son système d’arceaux extractibles par pyrotechnie.