Les études récentes sont suffisamment nombreuses à faire état de la dangerosité des particules fines pour qu'il ne soit désormais plus possible de nier les faits. Mais face à ce constat, quelles sont les villes européennes qui agissent et dans lesquelles il fait bon respirer à son aise ? Les Parisiens ne seront pas étonnés d'apprendre qu'au palmarès des villes non-polluées, la capitale française se classe très mal.


L'étude, nommée Soot Free Cities (villes sans suie) a été réalisée à l'échelle européenne et s'est penchée sur le cas de plusieurs capitales. Quelles sont les villes où l'air est le moins pollué, et où des politiques environnementales tentant de résoudre le problème de particules fines sont appliquées ? Neuf critères ont pour cela été évalués sur la période de 2005 à 2010 : existe-t-il dans la ville des zones à faibles émissions ? Un péage urbain est-il en place ? Comment les transports en commun sont-ils développés ? Des études concernant la qualité de l'air sont-elles accessibles facilement au public ? Quid des pistes cyclables ? En résumé, quelles sont les villes où l'effort pour améliorer la qualité de l'air est le plus soutenu ?


Parmi les bon élèves on trouve Berlin, Stockholm et Copenhague. Parmi les mauvais... Paris, qui se classe 10ème sur 17 et qui, si elle gagne des points grâce au Vélib', a néanmoins augmenté en 5 ans le nombre de jours où les taux de particules fines ont dépassé le seuil limite.


L'étude rappelle que « la pollution de l'air est responsable chaque année de près d'un demi-million de décès prématurés dans l'Union Européenne » et que « l'espérance de vie moyenne des européens vivant

dans les zones les plus polluées de l'Europe est en conséquence réduite de près de 2 ans ».


Source 20 Minutes.