La situation du marché automobile d'Europe occidentale n'est pas particulièrement bonne, notamment pour les constructeurs généralistes, et le ciel ne devrait pas s'éclaircir avant un bon moment si l'on en croit tous les acteurs du secteur présent sur place. Alors plutôt que de continuer à investir dans un marché qui perd constamment des ventes, les constructeurs choisissent de se tourner petit à petit vers des lieux plus prometteurs. Hormis la Chine, qui reste, malgré une relative baisse de régime, un marché incontournable, le Brésil ou la Russie attire de plus en plus. Mais c'est aussi le cas de l'Europe centrale. Ford y voit déjà de belles opportunités, comme le confirme Hans Schep, responsable des ventes de Ford en Europe centrale : « c'est une partie très dynamique de l'Europe. Il y aura de gros développements dans les prochaines années ».

Du côté de Renault, on est aussi confiant sur la situation de l'Europe centrale : « nous prédisons que le marché roumain va se revigorer », a ainsi affirmé Jerome Olive, patron de Dacia. Chez Opel on pense qu'il y a de plus en plus d'acheteurs potentiels de véhicules de marques généralistes occidentales, notamment sur le segment des compactes.

Malgré tout, il faudra que Renault, Opel et Ford battent Volkswagent et Skoda qui jouissent d'une solide réputation sur ces marchés.