Un design sexy et bien équilibré va rarement de paire avec une excellente habitabilité, et puisqu'il fallait bien faire un choix, les ingénieurs de Mazda l'ont fait pour le CX-3 qui mise avant tout sur son look. Le crossover japonais affiche clairement son identité et reprend les traits de l'aîné, le CX-5, ce qui n'est d'ailleurs pas une mauvaise chose en soit. Malheureusement, comme expliqué, cela se fait au détriment de l'espace à bord. Le long capot réduit inévitablement les volumes dans l'habitacle et cela se ressent particulièrement à l'arrière, mais aussi dans le coffre avec un volume de chargement relativement faible pour la catégorie, à 350 litres (alors que le CX-3 est plus grand que bon nombre de ses concurrents).


Fidèle à sa réputation, Mazda propose une auto à conduire où l'on prend plaisir à être assis derrière le volant. La position de conduite est sans reproche et le feeling global est bon, notamment avec ce levier de vitesses à faible débattement. Sous le capot, Mazda reste l'un des rares constructeurs généralistes à proposer des moteurs essence atmosphériques, notamment avec la technologie Mazda SKYACTIV. Le 2.0, décliné en 120 et 150 ch, ne devrait toutefois pas représenter le plus gros des ventes qui sera certainement assuré par le diesel 1.5 105 ch. Avec ses 270 Nm, il suffit largement à mouvoir le CX-3 dans toutes les conditions tout en évitant au passage un quelconque malus (et sans piège à NOX, contrairement à la concurrence qui fait souvent appel au traitement SCR).


Finalement, le CX-3 est plein de qualités dans bien des domaines, mais il en reste un où il sort du lot, et pas dans le bon sens : les tarifs. Comme souvent avec Mazda, il ne sont pas les plus attractifs du segment, avec des prix allant de 20650 à 30350 €.