Luca di Montezemolo n’a toujours pas tiré un trait sur les couronnes mondiales, même s’il concède que ce sera très compliqué. L’Italien évoque déjà la saison 2012.


Avec Fernando Alonso à 99 points de Sebastian Vettel chez les pilotes et Ferrari à 166 points de Red Bull chez les constructeurs, il est difficile d’imaginer la Scuderia se battre pour les couronnes mondiales lors des derniers Grands Prix. Si le double champion du monde semble s’être fait une raison, le patron de Ferrari Luca di Montezemolo croit encore au miracle…même s’il n’est pas très convaincant.

« Nous ne renonçons jamais, et Ferrari a toujours été dans cet état d’esprit, explique-t-il. Avant de dire que le titre s’est définitivement envolé, je veux attendre quelques courses. C’est très difficile. Mais nous ferons de notre mieux, et nous ferons les calculs à la fin. »

Depuis quelques Grands Prix, ceux disputés sur les tracés atypiques de Monaco, Montréal et Valencia, les monoplaces frappées du cheval cabré ont paru plus en forme qu’en début d’année. Qu’en sera-t-il à Silverstone, un circuit plus classique ? Toujours est-il que l’entame de saison des rouges a été pour le moins catastrophique.

« Jamais je n’aurais pensé vivre un début d’année si difficile, poursuit Montezemolo. Il y a des raisons à cela, comme les problèmes de soufflerie. Une expérience comme celle que nous vivons cette année peut être utile en indiquant la direction dans laquelle aller en ce qui concerne les méthodes de travail, l’esprit, et aussi l’organisation. Et c’est ce que j’ai demandé à l’équipe. Nous travaillons dorénavant très dur pour rattraper le temps perdu et pour essayer de gagner des courses. Nous devons nous tourner vers l’avenir. J’ai confiance en notre groupe et dans sa manière de réagir, avec une approche différente, plus agressive, qui doit également être appliquée à la conception de notre monoplace de la saison prochaine. »

Une monoplace aux choix techniques plus audacieux ? C’était déjà le discours fin 2010. Espérons que cette fois, les ingénieurs de Maranello ne brideront pas leur imagination.



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Luca di Montezemolo ne s'avoue pas vaincu