Après Renault, Ferrari et Williams, McLaren rejoint le camp des écuries favorables au retour du SREC en 2013. Mais Tim Goss rappelle que le retour à cette technologie ne doit pas s’accompagner d’une augmentation trop importante des coûts.

Le chef ingénieur de l’écurie de Woking, Tim Goss, a affirmé qu’il verrait d’un bon œil le retour du SREC. Après des débuts pour le moins difficiles (notamment l’incident qui s’est produit lors des tests de ce dispositif par l’écurie BMW Sauber), le SREC a été utilisé par plusieurs écuries l’année dernière sans s’avérer miraculeux. Il pénalisait les voitures qui en étaient équipées par un poids trop encombrant, qui déstabilisait par ailleurs la répartition des masses.Le système a été abandonné cette année pour un retour annoncé d’ici 2013. Plusieurs écuries dont Renault et Ferrari sont ainsi favorables à un retour au SREC. Williams, qui avait développé ce dispositif sans jamais s’en être servi en course, se dit également d’accord pour l’utiliser de nouveau.McLaren se range donc du côté de ces écuries. « Je pense que la Formule 1 doit évoluer et montrer qu’elle entre dans l’ère de la réduction de consommation. Nous sommes en parfait accord avec les évolutions moteur souhaitées par la FIA, » a déclaré le chef ingénieur de la MP4-25. Il est par ailleurs prévu, comme autre changement notable pour les moteurs, de passer des 2.4l V8 à des 1.5l bi-turbo.« Nous soutenons pleinement ce que la FOTA et la FIA essaient de faire pour le retour du SREC en F1, même si un retour de ce dispositif dès l’année prochaine me semble un peu court en termes de temps pour le développement, » a confirmé Goss.« Néanmoins, avec le changement de moteurs prévu pour 2013, il faut faire attention à ne pas augmenter de façon trop conséquente les coûts, » a tenu à rappeler le chef ingénieur de l’écurie anglaise. « Nous sommes conscients qu’un tel système est nécessaire pour qu’il puisse un jour être décliné sur les voitures de série. L’année dernière, avec Mercedes, nous sommes parvenus à réduire la taille du SREC ainsi que son impact sur la répartition des masses. Il doit être possible de rendre ce système plus performant tout en étant moins cher à produire. »


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McLaren favorable au retour du SREC