Sur les 9 circuits existant aux Etats-Unis, le manufacturier clermontois Michelin a remporté huit victoires depuis l'arrivée du Championnat du Monde dans le nouveau monde en 1959. La toute première victoire a été obtenue par Carlos Reutemann sur une Ferrari 312 T3 en 1978 sur le circuit de Long Beach et la même année sur la piste de Watkins Glen. Par la suite, plusieurs autres victoires ont contribué à la gloire du manufacturier Français : Gilles Villeneuve (Ferrari 312 T4, Long Beach 1979 et Watkins Glen 1979), Alan Jones (Williams FW07C-Cosworth, Long Beach 1981), Niki Lauda (McLaren MP4B-Cosworth, Long Beach 1982), John Watson (McLaren MP4/1C-Cosworth, Long Beach 1983) et Nelson Piquet (Brabham BT53-BMW, Detroit 1984). Seuls les circuits de Sebring, Las Vegas, Dallas, Phoenix et Indianapolis n'ont pas vu « Bibendum » recevoir de lauriers. Le GP des USA à Indianapolis est donc très important pour Michelin. D'une part pour faire oublier le GP 2005, mais aussi pour pouvoir inscrire : « Circuit d'Indianapolis » en lettres d'or, avant de quitter le petit monde de la F1. Après avoir remporter une 100e victoire au Canada grâce à Fernando Alonso et Renault, Michelin est arrivé aux Etats-Unis avec un objectif principal : ne pas faire d'erreurs « Ce week-end, le cirque de la Formule 1 se déplace de Montréal à Indianapolis et son fameux “Brickyard”, ainsi que le circuit est surnommé. C'est l'un des tracés les plus anciens du monde. A l'inverse de l'anneau de vitesse qui lui est adjacent, le tracé de Grand Prix est négocié dans le sens des aiguilles d'une montre, ce qui le rend traditionnel du point de vue de la F1, mais moins d'un point de vue américain. Les F1 y courent en partie sur l'ovale, quoique dans le mauvais sens, et en partie sur un tracé construit spécifiquement pour l'occasion, ce mélange est une configuration unique qui entraîne une grande variété de charge sur les voitures. Nous arrivons à Indianapolis en surfant sur une vague qui nous a permis de décrocher notre 100e victoire à Montréal, et nous nous sentons parfaitement préparés pour ce circuit très exigeant. Avec Silverstone et Suzuka, ce circuit est l'un des plus durs de la saison sur les pneus. La section inclinée de l'ovale est ainsi tout particulièrement abrasive. » A déclaré Nick Schorrock « Nous nous préparons à cette course depuis quelque temps déjà. Nous évaluons des pneus, et effectuons des simulations informatiques sur nos équipements d'essais de Clermont-Ferrand et de Calspan, près de Buffalo, aux Etats-Unis. Ce qui nous a permis de reproduire plusieurs configurations différentes sans devoir nous restreindre pour des raisons de temps ou de météo défavorable. Tous les membres de notre équipe ont contribué à développer nos pneus Indianapolis 2006, et j'aimerais les remercier pour l'énorme travail qu'ils ont fourni. Comme toujours, nos pneus, pour cette course, ont été préparés en collaboration étroite avec nos partenaires. Les essais les plus récents se sont déroulés à Monza, en Italie, et au Castellet, en France. Nous aurons à disposition six produits différents à Indianapolis, et tous seront nouveaux. Nous nous attendons à y disputer un week-end intense et où nous devrions nous montrer compétitifs. » A conclu Nick Schorrock