350 personnes ont trouvé la mort sur les routes françaises le mois dernier, soit 42 de plus qu'en 2013, ce qui représente une hausse de 13,6 %. Mais ce n'est malheureusement pas tout, puisque le nombre d'accidents corporels augmente aussi de 1,9 % (5 483 contre 5 381), le nombre de personnes blessées de 2,9 % (6 797 contre 6 602) et le nombre de personnes hospitalisées de 4,4 % (2 556 contre 2 447).

La mortalité est aussi désormais en hausse en cumulant les résultats des douze derniers mois, avec + 2 %, ce qui n'était pas arrivé depuis 12 ans de baisse ou de stagnation. Les catégories d'usagers les plus touchées sont les piétons et les cyclistes, avec + 7 % et + 6 %.

Pour l'ONISR, « il appartient à chacun d'avoir conscience de sa responsabilité citoyenne et de réagir pour faire reculer le nombre de vies sacrifiées sur les routes », en concluant le communiqué par « Dans ce combat quotidien, les forces de l'ordre continueront à jouer pleinement leur rôle ». Pour 40 millions d'automobilistes, cette hausse mensuelle n'est cependant pas significative, et s'explique simplement par d'excellentes conditions climatiques qui ont incité non seulement les automobilistes mais aussi les piétons et les cyclistes à se déplacer.

L'association rappelle de plus que deux leviers ne sont pas encore, ou pas assez, utilisés pour faire baisser la mortalité routière : la lutte contre l'alcool au volant, avec toujours en suspens l'application de la loi qui prévoit la mise en place de l'EAD (éthylotest antidémarrage) pour les délinquants à l'alcool au volant, et celle contre les stupéfiants, qui seraient impliqués dans pas moins de 20 % des accidents mortels.