De la route à la piste

1955, marque un tournant important dans sa carrière. Vainqueur des Ferrari dans la Coppa d'Oro des Dolomites avec sa Mercedes 300 SL, il est recruté par la Scuderia. Débutant dès le mois janvier suivant en Formule 1 lors du Grand Prix d'Argentine par une belle 5e place, il participe également à l'ensemble du programme Sport et GT de Ferrari. Pilote très sûr, il termine pratiquement toutes ses courses et monte avec une aussi belle constance sur les podiums. Régulier, Gendebien est aussi capable de grands exploits, comme aux Mille Miles 1957 où il termine 3e, à huit minutes seulement des prototypes, avec sa Ferrari 250 GT. En 1958, le succès est enfin au rendez-vous. Il triomphe à la Targa Florio et offre à la Testa Rossa sa première victoire au Mans.

Renonçant l'année suivante au Mans, après un long duel avec les Aston Martin, iil décide de quitter Ferrari à la fin de la saison. En profond désaccord avec Enzo Ferrari qui le cantonne volontiers au volant de ses GT, Gendebien reprend sa liberté et souhaite piloter en F1. Sa réputation de pilote d'endurance lui colle à la peau et ls portes des grandes équipes restent closes. Au volant d'une Cooper privée, il signe toutefois quelques belles performances, se classant 3e en Belgique et 2e en France, mais passe sans doute à côté d'une carrière. En endurance, Ferrari fait encore appel à ses services et il enchaîne une incroyable " passe de trois " au Mans, en 1960 avec son compatriote Paul Frère, puis les deux années suivantes avec Phil Hill. Au terme de cette dernière victoire, il annonce brutalement son retrait de la compétition après avoir échapper de peu à un grave accident pendant la nuit.

Installé dans le midi de la France, il se consacre à l'élevage de chevaux et ne fait plus que rares apparitions dans le milieu de la course automobile. Meurtri par de nombreux drames familiaux, atteint à son tour par la maladie, il disparaît le 2 octobre 1998.

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