• pour les personnes présentant une sensibilité particulière, éviter les efforts physiques soutenus en plein air (activités sportives d’endurance, par exemple), suivre scrupuleusement son traitement (asthmatiques, insuffisants respiratoires ou cardiaques) et ne pas hésiter à consulter son médecin ou son pharmacien, pendant les pics élevés (procédure d’alerte), s’abstenir de sortir pendant les heures les plus chaudes de la journée,
  • pour tout le monde, éviter d’aggraver les effets de la pollution par des facteurs irritants (tabac, peinture, solvants, colles…), pendant les pics élevés (procédure d’alerte), s’abstenir de toute pratique sportive intensive, dans la mesure du possible, ne pas utiliser son véhicule. D’une part, parce que c’est là que l’on est le plus exposé à la pollution, d’autre part, parce que son utilisation contribue à accroître le pic de pollution,
  • la marche à pied est généralement le mode de déplacement qui expose le moins à la pollution atmosphérique, suivie du vélo et des transports en commun,
  • si malgré tout, vous utilisez votre voiture, adoptez une conduite calme, évitez les freinages, ne laissez pas le moteur tourner au ralenti, évitez de faire le plein aux heures chaudes, d’ouvrir les fenêtres dans les tunnels.

Il faut savoir que les habitudes sont parfois difficiles à changer : une fois sur deux, les Européens utilisent leur voiture pour faire moins de 3 kilomètres, une fois sur huit, pour faire moins de 500 mètres… Une enquête réalisée par Airparif a mentionné que 60 % des franciliens respiraient un air de qualité médiocre… D'après l’Observatoire régional de la santé d’Ile-de-France, la pollution atmosphérique a des répercussions directes sur les hospitalisations et même la mortalité : on comprend que l’enjeu est important.

Source : DRIRE Ile-de-France, doctissimo