Un secteur qui est en travaux et qui s’affirme donc comme le terrain de prédilection de ce nouvel engin. Limitée à 90 km/h, la vitesse a été réduite à 50 km/h sur la portion. A peine posé le 7 juillet, le radar a immortalisé pas moins de 900 contrevenants en 24h00. Un record, mais on met aussi en lumière que ce résultat éclairant ne sera pas suivi de procès-verbaux puisque la machine infernale était encore en test lors de son installation.

Ce radar est enfermé dans une cabine facilement transportable pour être posé dans des zones de danger temporaires. Il est, du coup, opérationnel rapidement. Il a aussi le don de se faire très vite des inimitiés. Un individu a déjà tenté de l'attaquer avec un plot de chantier enflammé. Mais même avec une vitre légèrement fumée, il continue à œuvrer.

On rappellera que notre verte contrée est parsemée de 4 125 radars dont 2 179 fixes, 712 radars feu rouge, 571 radars mobiles et 259 mobiles nouvelle génération montés dans des voitures banalisées. A cet effectif s’ajouteront 150 radars de chantier qui seront déployés en France d'ici 2016. Ils sont en mesure de contrôler jusqu'à 7 500 véhicules par heure et ils sont équipés de batteries pouvant leur assurer une autonomie de plusieurs jours. Il va falloir faire avec. Ces radars de chantier, enfin, sont essentiellement là pour protéger les agents qui travaillent au bord des voies. Pour autant, cessent-ils de fonctionner hors des heures de travail et des jours ouvrables ?