Récemment Carlos Ghosn évoquait les débuts de la Twingo qu'il jugeait 'bons' eu égard aux 30.000 commandes déjà enregistrées. Si les chiffres sont exacts, c'est effectivement un bon départ.

Par contre, un autre son de cloche est entendu de-ci de-là. Selon certains bruits émanant du réseau (et non plus de Carlos Ghosn), certaines régions pourtant friandes de l'ancien modèle peinent vraiment à écouler les quantités prévues à la vente initialement. Les premiers sentiments sont assez contrastés mais globalement, c'est moins bien qu'attendu.

La clientèle n'est pas non plus celle espérée. Si l'objectif était la jeunesse, c'est encore raté (pour le moment) puisque la tranche d'âge des premiers acheteurs se situe dans les 35/45 ans. Les distributeurs parlent d'un intérêt certain vite éteint par le prix trop élevé des modèles de milieu de gamme.

En gros, ils ont beaucoup de demandes de renseignements et de visites qui ne se traduisent pas forcément par des achats.

Si le premier prix débute à 7990 euros, force est de constater que la GT essayée un peu partout, plutôt en phase avec les aspirations esthétiques et techniques des "jeunes" ciblés par Renault, revient à près de 15.000 euros. Trop cher.

Pour espérer avoir les sièges coulissants indépendants à l'arrière, le premier prix est à 10.000 euros tandis que le premier diesel est facturé 11.350 euros sans ces fameux sièges qui permettent de moduler l'espace du coffre.

Mais ce qui semble le plus gêner les vendeurs, c'est l'absence de remise possible sur la Nouvelle Twingo. Selon les régions, l'argument "remise" est devenu incontournable et le prix de vente doit tenir compte de ce paramètre, histoire de satisfaire (même si ça n'est qu'un faux-semblant) le client négociateur dans l'âme. L'argument nouveauté n'étant plus suffisant pour des acheteurs bombardés de nouveautés automobiles.

à vérifier dans quelques temps, chiffres sur table.