Nous ce qu’on veut ce sont de vraies Renault Gordini. Cela tombe bien, Carlos Tavares est arrivé. Les deux Carlos font la paire. Il y a le gentil et le méchant. Il y a celui qu’il nous fallait et celui (l’autre, forcément l’autre) qu’il (« qu’il » ou « qui », je me gratte le cerveau, je me tamponne le gai luron après tout aujourd’hui c’est la fête de la révolution) nous fallait aussi.


Nos confrères anglais toujours passionnés par les (petites) sportives populaires proposées et produites par Renault sont allés poser quelques questions au sieur Tavares. Lequel y a répondu avec maestria tant les journalistes anglais sont plus passionnés que les journalistes français (désolé pour cette généralisation abusive).


Les journalistes d’Autocar en particulier s’inquiètent du (re)devenir de Gordini. C’est normal : le retour de Gordini a été effectué à petits frais et a été « opéré » par des frileux « marketing desoriented ». Le résultat n’est du coup guère convaincant. Si Tavares reconnaît que Gordini ne pourrait pas exister de manière autonome, il semble lui aussi préoccupé par un repositionnement du nom, du label. Alors oui, nous pouvons espérer, à l’avenir, voir de futures Renault Gordini plus en adéquation avec le passé de Gordini.