Le train avant des Saab 900 lancées en 1993 et rebaptisées 9.3 il y a déjà trois ans n’a jamais eu la rigueur des meilleures tractions du marché. A défaut d’autoriser une conduite active, cette caractéristique ne compromets pas, pour autant, la sécurité. Alors, si c’est pour lézarder, pourquoi ne pas le faire cheveux au vent au volant du cabriolet dérivé en droite ligne du coupé dès 1995. La capote électrique bien isolée permet d’abattre des trajets autoroutiers sans bruit d’air envahissants. Préférez la finition SE qui dispose entre autre d’une peausserie en cuir écossais au grain superbe qui résiste bien aux UV et, exceptionnellement, à quelques averses. Parmi les moteurs disponibles sur les millésimes anciens, le 2 litres affublé d’une transmission longue procure des reprises exécrables. Les 2.3 et V6 conviennent mieux à ce lourd cabriolet. Oublier les moteurs turbo qui mettent à mal la motricité. Très cher en neuf, le cabriolet suédois voit sa cote s’effriter plus vite que celle de ses congénères allemands. Des affaires sont à faire !