A la base, ces évolutions sportives de paisibles berlines avaient un but commun : l'homologation en Groupe A, qui nécessitait la commercialisation d'un véhicule en série, avant de passer quelques années plus tard à la réglementation WRC. La recette utilisée sera quasiment la même : une quatre portes à transmission intégrale dotée d'un quatre cylindres deux litres turbo, même si la marque à la constellation se distinguera par son moteur boxer. Au niveau du palmarès, c'est cette dernière qui a tiré son épingle du jeu, avec trois titres constructeur en 1995, 1996 et 1997 et trois titres pilote en 1995 (Colin McRae), 2001 (Richard Burns) et 2003 (Petter Solberg), mais la Mitsubishi n'a pas non plus à rougir, avec un championnat pilote remporté de 1996 à 1999 par Tommi Makkinen et un unique titre constructeur en 1998. La firme aux trois diamants se retirera du WRC en 2005 et sera suivie par son éternelle concurrente en 2008.

Vidéo - Subaru Impreza WRX STI vs Mitsubishi Lancer Evo X : les dinosaures

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Mais la rivalité a aussi lieu dans les concessions : la Subaru Impreza GT Turbo fera son apparition sur le marché français en1994 dans sa version de 211 ch avant de passer à 217 ch en 1998. Elle sera remplacée en 2001 par la seconde génération reconnaissable à ses phares ronds qui compensera l'accueil tiède de son esthétique par une version STi de 265 ch. En 2003, Subaru redessine les fameux optiques une première fois, puis une seconde fois en 2006, la STi avouant 280 ch de son quatre cylindres à plat de désormais 2,5l après ce repoudrage. La troisième génération arrive en 2007 et fait à nouveau grand bruit par son physique, abandonnant un premier temps le profil tricorps, et par le manque de progrès de sa version WRX brièvement commercialisée. Une fois encore, Subaru corrigera le tir en 2008 avec la STi de 300ch et à nouveau une malle disponible cette année. Pour la Lancer Evolution, il faudra cependant attendre 2004 et la huitième génération pour qu'elle obtienne enfin son visa officiel, développant alors exactement la même puissance que la STi de l'époque, c'est à dire 265 ch, avant de passer à 280 ch pour l'Evo IX en 2005. Révolution en 2008 avec l'arrivée de l'Evolution X basée sur un modèle entièrement nouveau de Lancer, étrennant au passage un tout nouveau moteur, le 4B11T de 295 ch, qui met fin au règne de l'antique 4G63 présent depuis la première version.



La Lancer Evo X a été repensée à partir d'une plateforme mondiale réalisée à l’époque de la collaboration avec l’américain Chrysler. Nouvelle coque, rigidité renforcée, voies élargies… le tout sur une longueur de 4,51 m. Le design, toujours très inspiré de la compétition marque une plus grande agressivité. En témoignent les sourcils froncés, la pelle a tarte posée sur la malle arrière et l’énorme calandre « Jet Fighter » qui alimente en air le gros turbo. Un look rallye très marqué qui lui sied à ravir dans cette livrée blanche. On ne peut en dire autant de sa compatriote, toujours décriée pour son style et sa nouvelle carrosserie à hayon. L’impreza qui a d’ailleurs perdu son nom, répond désormais à l’acronyme WRX STI. La version S (Sedan), remise au catalogue pour les puristes, ne cache pas non plus ses gênes de rallyes avec des galbes musclés, un aileron maous et des prises d’airs un peu partout. Les célèbres jantes dorées disparaissent également du catalogue. Avec 4,58 m sous la toise, c'est aussi elle, la plus imposante des deux.

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A bord de la Lancer, l’atmosphère est épurée. Surtout dans la version GSR, dépouillée de tout équipement de confort. Ici pas de chichis, l’aménagement est dédié au sport avec de véritables sièges baquets Recaro et une position de conduite bien meilleure que sur l’Impreza. L’écartement et le positionnement du pédalier favorisent davantage le talon/pointe que sur l’Impreza. Le maintien des sièges et le levier de vitesses sont également plus intuitifs à bord de la Lancer. Nuançons toutefois car l’Impreza n’a rien d’un utilitaire, dans sa position de conduite. A l’inverse de de sa concurrente, elle bénéficie d’un volant réglable en hauteur et en profondeur. Seul le maintien de ses sièges nous a déçu. Mais au quotidien, ces derniers s’avèrent autrement plus vivables que les Recaro.



La marque à la constellation a fait le choix de restreindre autant que possible l’équipement de série. L’esprit dépouillé façon Rallye ayant pour but de faire revenir les fans déçus. Les deux nippones ont la possibilité de s’embourgeoiser du cuir, d’une sono spécifique (RockFord 650W pour la Lancer), d’une navigation, etc. grâce à un niveau de finition supérieur : « MR » pour la Lancer et « Club » pour l’Impreza (seulement disponible sur la version hayon). Cela peut paraître anecdotique, mais ces deux berlines tricorps ont le sens de l’accueil avec un espace arrière aux jambes gigantesques et un volume de coffre réaliste (323 litres pour la Lancer contre 320 litres pour l’Impreza). Moins égoïstes que certaines sportives, les nippones ont le mérite de pouvoir transporter la famille.

REMERCIEMENTS

Nos plus vifs remerciements au circuit de la Ferté Gaucher qui une fois de plus nous a accueillis chaleureusement.

Le circuit de la Ferté Gaucher situé en Seine-et-Marne près de Paris vous propose de multiples animations dans un environnement privilégié dont des stages de pilotage.

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Tel : 01 64 65 92 12 .

http://www.circuitslfg.fr/