La 500L va être animée à son début de carrière par trois moteurs : 2 essence (1.4 16v 95 ch et Twinair 105 ch) et un diesel : le 1.3 Mjt de 85 ch. C’est ce dernier - qui devrait réaliser trois quarts des ventes - que nous avons eu entre les mains pour cet essai. Même s’il remplit pleinement sa tache avec une polyvalence certaine et une aisance en ville, il perd toutefois de sa superbe lorsqu’on sort des agglomérations car ce quatre cylindres se révèle un peu creux. Les 145 Nm disponibles à 2 000 tr/min ont bien du mal à mouvoir cette 500L, notamment lors des phases d’accélération et de reprises qui sont molles. Si on accélère plus fort, il devient bruyant, ce qui n’est pas des plus agréables. Bonne nouvelle, en revanche, celui-ci s'avère plutôt frugal avec une moyenne dépassant juste les 6 l/100 km. À signaler qu’un autre moteur diesel plus puissant arrivera au printemps prochain, il s’agira du 1.6 Mjt de 105 ch qui donnera à coup sûr de plus grandes capacités routières à cette 500L.

Essai  vidéo - Fiat 500 L  : la taille ne fait pas tout

Le comportement de cette 500L est sans surprise. Moins à son aise en ville en raison de l’augmentation du gabarit que sa petite sœur, elle distille toutefois un bon confort d’ensemble même si on peut trouver la sellerie ferme et manquant de maintien. Les suspensions filtrent globalement bien les aspérités de la route. La direction n’est pas des plus précises et remonte peu d’informations mais elle demeure agréable en ville. Sur route, le comportement est satisfaisant même si on remarque quelques mouvements de caisse dus principalement à la hauteur de caisse mais aussi aux suspensions plus souples.