La palette de motorisations est plus importante à bord de la DS4. Nous avons choisi d’opposer le 2.0 Hdi 160 ch aux 2.2 i-DTEC de 150 ch. Grâce à son couple de 340 Nm disponible entre 2 000 et 3 000 tr/min, le HDi profite d’une plage de régime ou le couple maxi déboule brusquement sur les roues avant. Un petit coup de pied aux fesses que certains conducteurs peuvent apprécier. A l’inverse du train avant qui peine a maîtriser cet excès d’entrain.  Les reprises sont intéressantes et son niveau sonore exemplaire pour un diesel. L’appétit reste dans la moyenne de la catégorie avec 7,3l/100 km relevés durant notre essai.

Honda a remanié, en profondeur,  le 2.2 i-CDTI étrenné par l’Accord depuis 2003. Il gagne 10 chevaux et passe à 150 ch. Sa puissance spécifique et son agrément sont bons. La philosophie est ici différente du fougueux HDI, car le couple est distribué de façon linéaire. Honda fait étalage de son savoir-faire de motoriste en limitant ses émissions à 110 g de CO2/km (Cx travaillée, étagement de boite, etc.)  alors que le HDi plafonne à 134 g de CO2/km. Le 4 cylindres affichent en prime un appétit plus mesuré avec une moyenne de 6,6l/100 km relevée sur le même parcours.  


Citroën DS4 vs Honda Civic : apprentis premium

Malgré sa garde au sol surélevée, la française compense parfaitement la prise de roulis


La nouvelle Civic réalise une synthèse tenue de route/confort de suspensions particulièrement réussie, parmi les meilleures compactes du moment. Le comportement reste sain et le feeling au volant instantané. Le train avant repose toujours sur des jambes MacPherson, mais le tarage des amortisseurs et la géométrie ont été revus afin de peaufiner le confort. La direction est désormais plus directe et l’assistance, à nouveau électrique, se montre plus linéaire et participe à une meilleure tenue de cap. La suspension arrière a été plus profondément revisitée au profit du confort et de la stabilité. Au final, Honda nous propose un véhicule, sain, bien équilibré et garant d'un bon confort de roulage.

Chez Citroën, on a capitalisé sur l’expérience d’une C4 bien née. Malgré sa garde au sol surélevée, la française compense parfaitement la prise de roulis par un calibrage aux petits oignons de ses suspensions. Ces dernières se portent en prime garantes d’un niveau de confort excellent. Une polyvalence que les petites familles apprécieront. Au final,  le constructeur parvient à nous proposer un excellent compromis entre dynamisme et confort.  On peut saluer l’expertise des ingénieurs français, mais nuançons, toutefois, parc  ne faut pas s'imaginer au volant d’un coupé sport pour autant. La position de conduite surélevée, comme sur un SUV, en est la preuve.