Au lancement, le petit minispace de Ford bénéficiera de 4 motorisations. Parmi les plus intéressantes on vous recommande le petit trois cylindres essence 1.0 Ecoboost, non testé sur le B-MAX mais vivement apprécié sous le capot de la Focus en raison de ses performances et de sa faible consommation. Proposé en deux niveaux de puissance 100 ou 120 chevaux il délivre des performances de premiers plans pour des émissions contenues à 114 g de CO2/km.

En diesel, la gamme se compose d’un TDCI 75 ch décliné en deux niveaux de puissances 75 et 95 ch. Il s’agit d’une déclinaison du diesel conçue en collaboration avec PSA (HDi). Malgré un manque de souffle à bas régime, le 4 cylindres déroule gentiment son couple (215 Nm) aux roues avant. Suffisant pour balader la (petite) famille, un poil juste pour qualifier son agrément d’excellent. On émet en prime quelques réserves quant à son cadet (1.5 TDCi ch), une fois chargé en hommes et bagages.


Essai  vidéo - Ford B-Max : fournisseur d'accès

Son gabarit compact et son petit 3 cylindres essence en font un jouet pour la ville



Légèrement sonore, le 1.6 TDCI, ne s’impose pas comme un modèle d’agrément mais il a le mérite d’afficher une consommation raisonnable (5,3 l/100 km), ce, malgré son surpoids notable par rapport à la concurrence (1 310 kg). C’est le choix de la raison en ces temps de disette car il est en prime exempté de malus écologique (104 g de CO2/km). Pour des raisons d’encombrement, il est uniquement épaulé par une boîte manuelle à 5 rapports. Pas de 6e rapport, ni de Powershift de prévu.

Ford a développé son B-Max de façon à séduire une clientèle de tout âge et de tout sexe. Il en ressort une position de conduite surélevée ainsi qu’une excellente visibilité périphérique. Si l’ergonomie des commandes n’est toujours pas au top (cf. Focus), le B-Max reste un véhicule très facile à apprivoiser. Il braque court et offre une souplesse d’usage qui nous rappelle sa petite sœur la Fiesta.

Sur parcours mixte, le Ford B-Max est fidèle au toucher de ses aînées. Il offre une tenue de route saine et suppléée par un arsenal sécuritaire. La direction est précise, la prise de roulis quasi inexistante et le confort général est de qualité.Nos craintes quant à l’insonorisation de cette architecture spécifique se sont évaporées après plusieurs centaines de kilomètres. Le B-Max offre un excellent compromis entre confort et dynamisme. Les suspensions se montrent aussi habiles à l'absorption des irrégularités qu'au maintien de caisse.