Essai - Seat Altea Freetrack : monospace compact muté en SUV

L’Altea Freetrack supporte sans broncher ces motorisations musclées. Il conserve grosso-modo les qualités de comportement de l’Altea normal et du XL, proches d’un Ford C-Max. Il semble un peu moins équilibré en attaquant fort, avec une pointe de sous-virage supplémentaire, sans doute liée à la transmission semi-intégrale. Freinage efficace et direction bien assistée mettent en confiance. Sur route comme sur les chemins rapides, les suspensions réalisent un bon boulot. Le confort procuré n’atteint pas celui des plus doués des monospaces compacts ou des meilleurs SUV, mais reste dans la bonne moyenne.

Comme il s’agit d’une version produite en moyenne série, Seat a choisi de proposer un seul niveau d’équipement. Il a le mérite d’être richement doté, avec en particulier un écran 7 pouces TFT repliable (sur console de pavillon) pour les passagers arrière. Le rapport prix/équipement est certes favorable, mais le ticket d’entrée à près de 29 000 € risque de dissuader une partie de la clientèle. Quelques options viennent enrichir l’ordinaire comme les vitres AR surteintées (145 €), les sièges chauffants AV (150 €), la navigation GPS à grand écran couleur complétée du système Bluetooth ( 2.720 €) ou les feux bi-xénon directionnels (910 €).