Allianz France annonce ainsi « ouvrir son offre d'assurance automobile et d'assurance responsabilité civile professionnelle aux chauffeurs professionnels qui utilisent la plateforme Uber, pour entrer en relation avec des clients. » La confirmation, par ailleurs, d'un partenariat mis en route en début d'année.


Il est précisé que les partenaires intervenant à titre professionnel peuvent bénéficier de tarifs préférentiels sur l'assurance automobile d'Allianz France, une opportunité jusque-là refusée aux voitures de tourisme avec chauffeur. Mais ce qui est essentiel, c'est que les mêmes pourront à présent souscrire auprès de la compagnie, leur assurance responsabilité civile professionnelle rendue obligatoire par la loi Thevenoud, du nom de l'ancien ministre aux phobies administratives avouées face à sa feuille d'impôt.


Certes, mais pour autant, les chauffeurs de Uber pourront-ils montrer une assurance à toute épreuve en cas d'accident et de dégâts ? Dans le cas du service UberPOP si contesté, les chauffeurs sont-ils à considérer comme des particuliers ou des professionnels ? Dans tous les cas, la responsabilité civile pour couvrir les dégâts matériels et les dommages aux personnes transportées est acquise. Mais quid de l'assurance dite exploitation pour les dégâts causés aux clients et aux biens matériels à l'extérieur du véhicule ? Ces dégâts dans le cadre de l'activité semblent rester dans le floue. L'assurance contractée par le chauffeur ne garantit donc pas forcément ce type de prise en charge. A méditer.