Essai - Skoda Octavia Combi : le break éco-pratique

La grande famille des breaks peut se diviser en deux catégories : ceux qui privilégient les lignes (Peugeot 407 SW, Alfa Romeo 156 SW) et ceux qui mettent en avant le volume de chargement (Opel Vectra break,Honda Accord Tourer). L’Octavia Combi fait clairement partie de ces derniers. La berline s’était déjà distinguée par son volume de coffre important (560 litres), le break fait encore mieux avec une capacité de chargement oscillant entre 580 et 1620 litres soit un gain allant de 32 à 108 litres par rapport à la précédente génération suivant les différentes configurations. Avec de telles mensurations, l’Octavia Combi devient donc l’un des breaks les plus logeables de l’ensemble du marché avec la Citroën C5, la Ford Mondeo Clipper et l’Opel Vectra, ou plus cher encore , avec le Honda Accord Tourer et la Mercedes Classe E break.

Essai - Skoda Octavia Combi : le break éco-pratique

Autre avantage non négligeable notamment pour le stationnement, le Combi mesure exactement la même longueur que la berline. Skoda n’a donc pas eu recours aux traditionnels rallongements d’empattement ou de portes-à-faux arrière. De la sorte l’Octavia Combi possède l’un des encombrements les plus réduits de la catégorie. Cette capacité de chargement ne se fait pas au détriment des passagers puisque ceux-ci sont relativement bien traités comme c’était déjà le cas sur la berline (+ 6 cm d’espace aux genoux par rapport à la précédente génération). L’Octavia Combi dispose également de très nombreux rangements répartis dans l’habitable. Les occupants apprécieront.

Quelques petites astuces caractérisent le Combi dont notamment un cache-bagages à enrouleur qui s’actionne grâce à une seule pression sur un bouton. Bon point aussi pour le rangement se trouvant entre le cache-bagages et le haut du dossier de la banquette arrière, les 14 crochets d’arrimage dispersés dans le coffre et le filet d’arrêt de charge enroulable.

En revanche, dommage qu’il y ait une différence entre le seuil de chargement et le plancher de coffre. Rabattre la banquette arrière révèle d’ailleurs une seconde marche : il est donc impossible d’obtenir un plancher parfaitement plat si ce n’est en optant pour l’option double plancher de coffre (150 €). Vraiment préjudiciable pour un break de chargement.

Essai - Skoda Octavia Combi : le break éco-pratique

Question finition et équipement, pas de changement par rapport, à la berline. L’équipement réparti selon 5 finitions se veut plutôt complet dès le premier niveau de finition : la climatisation semi-automatique, l’ESP( TDI 140), l’autoradio CD, l’ordinateur de bord, 4 airbags et les rétroviseurs électriques et dégivrants.

Skoda n’a plus à rougir de la qualité d’assemblage de ses produits tant elle a progressé dans ce domaine. Le toucher est agréable notamment sur la planche de bord. Le tout respire le sérieux germanique. Le cousin VW peut même se faire du souci, c’est pour dire.