Le Groupe Volkswagen peine en Europe comme d'autres mais c'est essentiellement parce que le marché est en berne. Aux USA, le marché automobile est en pleine forme et vient de retrouver le niveau d'avant la crise après plusieurs mois de hausse. Ce regain de forme qui doit aboutir à un volume total de 15,6 millions de ventes dans le pays profite à plusieurs constructeurs mais pas au Groupe Volkswagen dont seules quelques marques fonctionnent bien (telles que Audi, Bentley ou encore Lamborghini).


Mais ça n'est pas le cas de la marque à plus fort potentiel (et à plus gros volume) Volkswagen qui voit ses ventes reculer de 5 % sur les 11 premiers mois de l'année 2013, ce qui entraîne le groupe tout entier à la baisse. Malgré 4 milliards de $ d'investissements depuis 2008, le Groupe VW n'atteindra pas cette année la moitié de l'objectif qu'il s'est fixé pour 2018, d'où une certaine inquiétude qui vient de se traduire par le départ « pour raisons personnelles » du patron de VW USA, l'anglais exilé depuis longtemps aux USA Jonathan Browning, remplacé par l'Allemand Michael Horn.

En fait, Volkswagen paie les frais d'une gamme de 4x4 européanisée pas du tout calibrée pour le pays et d'une Passat qui ne s'impose toujours pas, deux segments toujours très importants aux USA. On comprend mieux les récents concepts de 4x4 divers présentés aux USA qui devraient se concrétiser au catalogue d'ici 2016.


via Les Echos