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A New-York, un "Securiscore" pour noter les SUV et pick-up trop dangereux

Dans Pratique / Sécurité

Audric Doche

A New York, une proposition de loi d'un sénateur vise à mettre en place un "securiscore" pour noter le degré de dangerosité d'un véhicule pour un piéton ou un cycliste. Sont particulièrement visés les pick-up et SUV, bien entendu.

A New-York, un "Securiscore" pour noter les SUV et pick-up trop dangereux

Vous en avez marre des SUV ? Vous les trouvez disgracieux, trop gros, génants et même agaçants ? Sachez que vous n'êtes "qu'en" Europe, où un Peugeot 3008 est un modèle intermédiaire. De l'autre côté de l'Atlantique, il ne serait qu'un simple citadin. Un microscopique engin qui pourrait être notre équivalent d'un Dacia Spring ou d'un Kia Stonic.

Sur ce marché aux envies XXL, les calandres gigantesques, bien verticales et aussi hautes qu'un joueur de la NBA pullulent. Mais elles ne sont pas du goût de tous.Le sénateur de l'Etat de New York, Andrew Gounardes, a fait une proposition pour mettre en place un "Securiscore".

Le but ? Noter les véhicules en fonction de leur degré de dangerosité pour un piéton ou un cycliste, et afficher cette note en concession, au même titre que vous pouvez avoir le score de pollution des véhicules en France dans les showrooms, avec une classficiation par lettre.Un documentaire datant de 2019 pointait déjà du doigt le problème du "blind spot" (angle mort) à bord de ces véhicules. Sur cette image, tout ce que peut voir le conducteur, c'est la tête du petit garçon tout au bout de la file. Le reste, il ne le voit pas.

A New-York, un "Securiscore" pour noter les SUV et pick-up trop dangereux

Le sénateur se base sur des statistiques : 25 des 29 cyclistes tués sur les routes de l'Etat en 2019 l'ont été par un pick-up, un bus ou un SUV. Sans aller jusqu'à noter les bus, le lien est clair, même s'il faut aussi rappeler que ces carrosseries sont celles que l'on trouve le plus sur la route...Le "shame sticker" (autocollant de la honte) comme l'appellent déjà certains servirait ainsi simplement à informer le grand public sur les dangers liés à ces véhicules. Mais peut-on vraiment changer des habitudes qui ont la vie dure ?

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