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Ce qui change le 1er janvier 2018 pour l'automobile

Dans Economie / Politique / Autre actu économie / politique

Florent Ferrière , mis à jour

La nouvelle année apporte son lot de nouvelles mesures. Beaucoup concernent les automobilistes. Prime à la casse, taxes inédites, carburants plus chers ou forfait post-stationnement : voici ce qui change au 1er janvier 2018.

Ce qui change le 1er janvier 2018 pour l'automobile

Une nouvelle prime à la casse

Une prime de 1 000 € est accordée à ceux qui mettent à la casse une voiture essence d'avant 1997 (date de première mise en circulation) ou une voiture diesel d'avant 2001. Pour en profiter, il faut acheter un véhicule qui rejette moins de 130 g/km de CO2, neuf ou d'occasion dont la vignette Crit'Air correspondante est 0, 1 ou 2. Les ménages non imposables bénéficient d'une prime à la casse doublée, soit 2 000 €, pour la mise au rebut d'un essence d'avant 1997 ou d'un diesel d'avant 2006.

La fin du bonus pour les hybrides rechargeables

C'est une suite logique. Diminué petit à petit au cours des dernières années, le coup de pouce pour les hybrides rechargeables qui rejettent moins de 60 g/km de CO2 n'était plus que de 1 000 € en 2017. Et en 2018, c'est 0 € ! Les autos électriques sont en revanche toujours aidées, à hauteur de 6 000 €.

Une prime à la conversion moins généreuse

L'État offre toujours une aide à ceux qui mettent à la casse un vieux modèle pour acheter à la place un véhicule écolo. Mais pour les électriques, l'aide passe de 4 000 à 2 500 €. Pour les hybrides rechargeables (21 à 60 g/km de CO2), elle diminue de 2 500 à 1 000 €.

Un malus toujours plus sévère

- Pour les véhicules neufs

Un sérieux tour de vis avait été donné le 1er janvier 2017, avec l'apparition d'une grille de pénalités au gramme près. Pour 2018, le principe reste le même, mais la taxe commence à 120 g/km, au lieu de 127. Ce qui donne de nouvelles voitures « malussées » et un impôt en progression pour toutes celles qui étaient déjà concernées, avec parfois des hausses importantes. Le malus maximal commence dès 185 g/km, au lieu de 191 g, avec un montant augmenté de 10 000 à 10 500 €.

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> Voir la grille 2018 des malus.

- Pour les véhicules d'occasions

Il y avait déjà un malus sur les véhicules d'occasion, pour ceux qui rejettent plus de 200 g/km de CO2. En 2018, un nouveau système est mis en place en plus, en fonction de la puissance fiscale, afin de toucher plus d'autos, notamment les puissantes hybrides rechargeables. La pénalité est de 100 € pour les autos de 10 et 11 CV, 300 € pour les 12 à 14 CV et 1 000 € pour les 15 CV et plus. Ce malus sera réduit d'un dixième par année écoulée.

Une nouvelle taxe sur les véhicules puissants

Les véhicules neuf et d'occasion dont la puissance fiscale est égale ou supérieure à 36 CV sont impactés par une nouvelle taxe. Le montant minimal est de 500 €, et progresse de 500 € à chaque cheval fiscal avec un plafond de 8 000 € (à 51 CV). Sont épargnés les modèles avec une carte grise "collection".

Hausse de la fiscalité sur les carburants

Dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, les tarifs dans les stations se sont envolés. Deux raisons pour l'expliquer. D'une part, il y a eu une nouvelle revalorisation de la taxe carbone. Ensuite, les députés ont validé une hausse progressive de la fiscalité du gazole pour l'aligner en quatre années sur celle du sans-plomb. Ceux qui roulent avec un moteur diesel vont d'ailleurs avoir un réveil difficile, puisqu'en une nuit le litre de gazole a pris 7,6 centimes. On se retrouve ainsi avec des prix au-dessus de 1,30 €/litre. Pour l'essence, l'augmentation est de 3,8 centimes.

Stationnement : une dépénalisation qui fait s'envoler le montant des pénalités

Ceux qui ne paieront pas du tout ou pas assez leur stationnement n'auront plus de PV. Qu'ils ne crient pas victoire, la pénalité est désormais un « forfait post-stationnement » (FPS). Ce changement découle d'une loi de 2014, qui fait que les mairies récupèrent la compétence du stationnement non réglé. Elles devront ainsi gérer le contrôle et seront libres de fixer le montant de l'amende, dans une certaine mesure car le FPS doit correspondre à la somme due pour la durée maximale de stationnement dans la zone. Cela a d'ailleurs poussé des mairies à revoir leur grille tarifaire pour le stationnement ! Actuellement, le PV est à 17 €. Dans la plupart des municipalités, le FPS sera de 35 €. Mais il pourra atteindre 50 € à Paris voire 60 € à Lyon. Certaines villes feront en revanche un geste, avec par exemple seulement 10 € de pénalité à Castres.

Radars : début de la privatisation des voitures banalisées

Ce qui change le 1er janvier 2018 pour l'automobile

Notre journaliste Stéphanie Fontaine le révélait il y a quelques jours : le contrat pour la privatisation des voitures-radar dans la région Normandie vient d'être signé. Les 26 véhicules banalisés seront donc d'ici quelques jours pilotés par des employés d'une société privée, et non des représentants des forces de l'ordre. Le but : utiliser beaucoup plus ces véhicules, qui servent pour l'instant en moyenne une heure par jour. Ce sera désormais entre 6 et 8 heures. La société privée sera rémunérée au forfait et non aux PV distribués. La privatisation sera petit à petit étendue au reste de la France.

En ce qui concerne les cabines installées au bord des routes, leur nombre va passer au cours de l'année de 4700 à 4800. Mais au total, ce seront 1 000 radars qui seront inédits, car une bonne partie du parc sera renouvelée, avec une grande nouveauté : le "radar-tourelle" (photo). Celui-ci sera dans un premier temps capable de contrôler à la fois les feux rouges et la vitesse. Mais il sera par la suite capable de flasher en cas de non-respect des distances de sécurité, de franchissements de ligne blanches ou de stops non respectés.

> En savoir plus sur le programme 2018 des radars.

VTC : toujours plus encadrés

Le 1er janvier entre en vigueur la loi Grandguillaume, qui permet de combler un vide juridique : il met fin au statut LOTI dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants. Le statut LOTI permettait de devenir chauffeur avec une formation plus courte et moins chère que les VTC. En revanche, ces conducteurs avaient la contrainte de transporter au moins deux personnes. La règle était souvent détournée, l'État a donc signé la fin de la récré. Il promet aussi un renforcement des contrôles.

Permis de conduire : une question en plus à l'examen

Lors de l'examen pratique des permis B et B1, le candidat se verra poser une question supplémentaire portant sur les notions de premiers secours (de la théorie donc, pas de geste pratique). Une bonne réponse apportera un point à la note générale, une mauvaise réponse ne sera pas éliminatoire.

> Plus tard dans l'année

- Hausse des tarifs des péages, le 1er février

C'est une tradition, les tarifs des péages autoroutiers seront revus à la hausse un mois après le début de la nouvelle année. Les augmentations varieront entre 1,03 et 2,05 %, soit une moyenne d'1,5 %.

- Un contrôle technique plus sévère et donc plus cher, le 20 mai

Une réforme du contrôle technique entrera en vigueur au printemps. Le nombre de points de contrôle va augmenter, et avec lui celui du nombre de points entraînant une contre-visite. Surtout, des défauts jugés critiques seront à corriger dans les 24 heures !

- Le 80 km/h sur les départementales ?

Un conseil national de la sécurité routière aura lieu en janvier. À cette occasion, le gouvernement pourrait annoncer la baisse de la limitation de vitesse sur les départementales. Mais si la mesure est validée, il y a de fortes chances que son entrée en vigueur ne se fasse pas avant plusieurs mois.

- Appel d'urgence dans les voitures, le 1er avril

Tous les nouveaux véhicules lancés à partir du 1er avril devront être équipés d'un système d'appel d'urgence des secours, qui se déclenchera en cas d'accident pour réduire le temps d'intervention des secours.

 

 

 

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