2. BMW Série 2 Gran Coupé (2020) - Sur route : du BMW, un peu aseptisé

Sous le capot, que du classique avec une gamme de moteurs réduite par rapport à la Série 1 comprenant notamment deux essence (218i 140 ch et M235i 306 ch) et un diesel, le 20d de 190 ch. C’est ce dernier que nous avons eu l’opportunité de conduire. Ce quatre cylindres est très répandu au sein du groupe BMW puisqu’il équipe près d’une quinzaine de modèles. En France, cette motorisation est exclusivement proposée avec la boîte automatique à 8 rapports. Avec ses 400 Nm de couple, le 20d n’a aucune difficulté à animer cette Série 2, qui pèse environ une soixante de kilos de plus que la Série 1. Les accélérations sont vives et les reprises toniques avec un 0 à 100 km/h abattu en 7,5 s, le tout géré parfaitement par la boîte automatique à 8 rapports. Alors oui, il s’agit bel et bien d’un diesel mais la sonorité est plutôt bien contenue dans la plupart des situations. Seul bémol : à froid, de l’extérieur, quelques claquements se font entendre.

C’est bien connu, BMW est un motoriste de talent et la firme à l’hélice est devenue une championne de l’efficience. Une fois de plus, nous avons pu vérifier cette réputation à l’occasion de cet essai. Nous avons ainsi relevé une moyenne de 6,7 l/100 km, sans particulièrement faire attention. Bon point également concernant les rejets de CO2 avec seulement 109 g/km, ce qui signifie une absence de malus aujourd’hui mais aussi à partir du 1er mars, date du changement de malus.

Développée à partir de la même plate-forme que la dernière Série 1, cette Série 2 Gran Coupé est une traction, contrairement aux versions coupé et cabriolet qui sont des propulsions. Cette différence ne saute pas aux yeux car le dynamisme est toujours au rendez-vous. Alors, dans les derniers retranchements, cette Série 2 aurait pu être plus amusante et joueuse en propulsion, mais le bilan global est tout de même très agréable. En raison du poids de 60 kg et des dimensions supérieures de la Série 2 Gran Coupé, cette dernière est très légèrement moins agile que la Série 1. Toutefois, comme toujours, la direction est précise, consistante et très agréable. Elle permet d’inscrire aisément la voiture en virages.

Alors, oui, la Série 2 Gran Active est plaisante à conduire, mais elle manque, au final, comme sur la Série 1, d’un petit grain de folie.