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Sondage - Votre prochaine auto aura-t-elle une boîte automatique ?

Dans Economie / Politique / Marché

Florent Ferrière

Le marché français connaît de nombreux chamboulements : le nombre de locations s'envole, les ventes de voitures diesels chutent, les baroudeurs ne cessent de gagner du terrain… Autre évolution notable : la boîte automatique fait de plus en plus d'adeptes. Comme pour le diesel ou les SUV, on souhaite donc en savoir davantage sur vos projets en matière de BVA !

Sondage - Votre prochaine auto aura-t-elle une boîte automatique ?

Les ventes explosent

Les ventes ne cessent de progresser. Si ce n'est pas déjà fait, quel que soit le type (boîte séquentielle, double embrayage, variation continue ou automatique) serez-vous le prochain à vous laisser tenter par l'absence de pédale d'embrayage ? En 2016, la boîte automatique a représenté un quart des immatriculations dans l'Hexagone, soit une hausse de 26 % en un an ! En 2004, la part de marché de la BVA n'était que de 8 % ! Évidemment, nous restons très loin des goûts des Américains, où 96 % des autos livrées en 2015 n'avaient pas de pédale de gauche. Les constructeurs sont d'ailleurs parfois dépassés par le succès : les délais de livraison pour le nouveau 3008 1.2 Puretech 130 ch EAT6 avaient explosé, atteignant près de six mois.

Les énormes progrès en agrément

Il n'y a pas de miracle : si les boîtes automatiques séduisent davantage, c'est qu'elles ont fait de gros progrès. Les dernières représentantes de l'époque où chaque passage de vitesse imposait un moment de flottement puis une désagréable secousse sont en train de disparaître. Par exemple, jusqu'à présent proposé avec la mauvaise boîte pilotée ETG, le Citroën C4 Cactus vient enfin de recevoir la bonne boîte automatique EAT. Même une petite Twingo couple ses deux blocs essences avec l'EDC. Pour reprendre une formule bien connue, essayer l'automatique, c'est l'adopter, même si pour certains c'est faire une impasse sur une partie du plaisir de conduite. Si l'expérience ne s'est pas mal terminée avec par exemple des ennuis mécaniques, rares sont les clients qui feront le chemin inverse. De plus, la crainte à la revente tend à disparaître. Les boîtes automatiques ne sont plus des repoussoirs en seconde main. D'ailleurs, ce pourrait être l'inverse et devenir un atout sur le marché de l'occasion.

Le haut de gamme ne laisse plus vraiment le choix

Parfois, l'offre impose la demande. Si les ventes de voitures diesels ont fortement baissé, c'est avant tout parce que les citadines sont de moins en moins proposées avec des blocs fonctionnant au gazole. Et bien de la même manière, la BVA est désormais imposée chez les constructeurs haut de gamme. Parmi les nombreux exemples, citons celui du Mercedes GLC, 100 % automatique. Du côté du rival Audi Q5, seul le 2.0 TDI 150 ch est couplé à une boîte mécanique. Et la tendance ne concerne pas que les firmes premium. Pour le Renault Espace, l'unique bloc essence (désormais un TCe 225 ch) et le dCi 160 ch sont couplés d'office à une EDC.

Le low-cost s'y met

Dix ans après le lancement de la Logan, Dacia a proposé sa première boîte sans embrayage, l'Easy-R. Raisonnant low-cost aussi sur ce point, le constructeur a développé une boîte pilotée proposée à un prix canon, 600 €. Mais l'agrément de conduite est fort discutable, avec une montée des rapports très lente. Heureusement, Dacia est vite monté en gamme en récupérant carrément la boîte double-embrayage EDC pour le Duster. La marque nous l'a d'ailleurs confirmé par téléphone : c'était une demande de la clientèle. Le supplément est de 1 300 €, ce qui n'est pas vraiment low-cost mais reste mesuré pour ce type de boîte. En revanche, Dacia nous a indiqué qu'il n'était pas possible d'envisager l'EDC sur une Sandero, le surcoût étant trop élevé.

Une réforme dans les auto-écoles

Depuis cette année, tous les Français peuvent passer le permis de conduire sur une boîte automatique. C'était auparavant possible uniquement pour des raisons médicales. La réforme a plusieurs avantages. Déjà, elle permet aux plus stressés de se libérer d'un poids. Ensuite, la formation est plus rapide puisque le nombre d'heures minimal est de 13, au lieu de 20. Enfin, le coût est réduit vu qu'il y a moins de temps d'apprentissage. Évidemment, avec une telle formation, on ne peut conduire que des automatiques. Mais il est possible de faire des heures supplémentaires pour apprendre la boîte manuelle, sans repasser à la fin un examen.

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