Toujours sous le régime communiste, Cuba a ouvert en début d'année son marché automobile au monde entier mais on ne change pas des habitudes vieilles de plusieurs décennies et surtout une configuration très spécifique qui freine la commercialisation de véhicules neufs. En effet, depuis janvier et l'ouverture du marché, il n'y a eu que 50 ventes de véhicules neufs (et quatre motos). Oui, vous avez bien lu, 50 et non pas 50 000, autant dire un nombre ridicule qui s'explique par le tarif exorbitant des véhicules vendus.


Cimex, qui possède la plupart des points de vente de l'île, a récupéré près de 1,3 millions de dollars de la vente de ces 54 machines. Cela nous donne une moyenne d'environ 24 000 dollars par unité. Pas si énorme vous dites ? Certes, pour nous, Européens, mais si l'on prend en considération le fait que le salaire moyen tourne autour des 20 dollars, on comprend tout de suite pourquoi les véhicules neufs se vendent mal. Finalement, c'est un peu comme si en France, nous avions des autos neuves vendues en moyenne 2,4 millions d'euros...