Globalement, les versions essence ont échappé aux tracas importants. Tout au plus certains modèles, notamment les 1.8i, ont pu être affectés d'une gestion moteur défaillante, nécessitant la reprogrammation du calculateur. L'ancien 1.7 TD et le 1.7 DTI ont été épargnés, mais du côté des 2 litres turbo-diesel injection directe, qu'il s'agisse des DI 82 ch ou des DTI 100 ch, c'est la Berezina ! Les cas de casses mécaniques sont nombreux, en raison d'une surconsommation chronique d'huile, conjuguée à un bouchon de vidange "sauteur" dû à une surpression d'huile ou à des faiblesses de la pompe à huile. Il est impératif, sur les 10 000 premiers kilomètres, de vérifier le niveau d'huile tous les 1 000 km maximum, et d'être très vigilant ensuite, les services après-vente et clientèle d'Opel ne manquant pas d'arguments pour se dégager de toute responsabilité et rejeter toute demande de prise en charge, même partielle, au titre de la garantie légale pour vice de production ! En ce qui concerne les 2.2 DTI, sa commercialisation est encore trop récente pour bénéficier de remontées d'informations fiables, et il est encore un peu tôt pour se prononcer… Hormis ces défauts mécaniques, à prendre au sérieux sur les 2.0 DI et DTI, l'Astra fait preuve d'une bonne aptitude au vieillissement. On note simplement une longévité médiocre des garnitures de freins arrière sur les modèles produits avant 2000, et une commande de boîte récalcitrante sur le second rapport et sur la marche arrière, tandis que l'embrayage grince de manière chronique. Plus agaçant que réellement rédhibitoire… Enfin, dernier gros reproche, l'autoradio de série n'est pas un modèle de réception, tandis que le dispositif de sièges chauffants fait montre de quelques caprices de fonctionnement.

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