Diffusé auparavant plus ou moins confidentiellement en Allemagne et au Royaume-Uni, l’Isuzu D-Max a fait une apparition (remarquée) à l’occasion du Salon de Vérone au printemps 2004. En France, sa dernière évolution majeure remonte au Mondial 2006.

La réputation de l’Isuzu D-Max l’a précédé bien avant que l’importateur ne l’inscrive à son catalogue. Isuzu s’est fait une belle réputation en Asie, Australie et en Afrique d’où l’attente des amateurs de 4x4 et de pick-up « lourds ».

La gamme est large qui s’étend du Single Cabine à la Crew Cabine en passant par la Space Cabine et est disponible, selon les versions, en deux ou quatre roues motrices, BVM ou BVA. En boîte auto, le D-Max ravira certainement les amateurs de traction de remorques d’autant qu’elle n’est pas limitée en couple ce qui garantit les mêmes aptitudes en charge que la version à boîte manuelle. Les modèles à moteur 3 litres ont une capacité de traction maximale de 3 tonnes (remorque freinée) ; une valeur qui n’est pas loin d’être un record dans la catégorie. Ces performances sont davantage à mettre au crédit de la chaîne cinématique elle-même plutôt que sur le moteur. La commande de la transmission 4x4 se fait par impulsions sur un petit clavier situé au tableau de bord. L’enclenchement du réducteur se fait également par bouton. Sur tous les modèles, le différentiel arrière est à glissement limité (enclanchable). Originalité sur ce segment : la direction est à crémaillère, gage (en théorie) d’une bonne précision de conduite.

La finition inspire confiance mais on peut déplorer la maigreur du réseau de distribution (et de service) pour la France. Par contre, les prix sont intéressants, surtout comparés à ceux d’un Toyota ou d’un Nissan.

A noter, enfin, pour ceux qui sont sensibles à l’argument « garde au sol », que les modèles chaussés en 245/70 R 16 gagnent 1,5 cm de hauteur de flancs, ce qui porte la garde au sol a 22,5 cm.