Après la première partie de notre dossier breaks, consacrée aux plus abordables, Caradisiac passe en revue le dessus du panier de la catégorie. Toujours en essence ou en Diesel, selon le cas. Stars du marché, de conception souvent récente, ces véhicules se monnaient un peu plus cher. À juste titre ?

Le marché des breaks d’occasion

Les breaks compacts surcotent généralement sensiblement par rapport aux berlines, dont ils dérivent, sur le marché de l'occasion. Parfois, l'écart de prix dépasse les 10 % , ce qui représente une surcote de 6 % (si l'on compte un supplément de prix moyen de 5 000 francs pour la carrosserie break à l'achat en neuf début 1999, déprécié normalement lui aussi de 38 % , le prix supplémentaire ne devrait pas excéder 3 100 francs, alors qu'il dépasse fréquemment le double).

Les breaks plus recherchés que les berlines

En clair, un break se négocie 67 000 francs, au lieu de 63 000 francs sans surcote, et la berline équivalente, 60 000 francs. C'est la loi de l'offre et de la demande, encore une fois. La progression sensible des immatriculations en neuf de breaks compacts tout au long de la décennie qui vient de s'écouler ne suffit pas à rassasier le marché. Pour le millésime considéré, comprenant des véhicules âgés de deux à trois ans, la décote varie entre 34 et 42 % . Le portrait-robot du plus recherché est un break réputé bien conçu et fiable, équipé d'un Diesel à injection directe de dernière génération, produit par un constructeur français ou allemand. Celui du break délaissé réunit des caractéristiques comme un moteur à essence de 1.8 ou 2 litres, une origine étrangère doublée d'une faible notoriété et un niveau d'équipement élevé.

Le créneau comprend des véhicules assez disparates, dont la longueur oscille entre 4,14 m (Fiat Palio Week-End) et 4,44 m (Ford Focus Clipper). Notre sélection porte sur des véhicules âgés d'environ deux à trois ans – plutôt deux ans que trois, d'ailleurs, le printemps 1999 étant marqué par une recrudescence de nouveaux modèles ou de motorisations inédites, en particulier dans ce second volet de notre dossier break – , en versions essence et Diesel.

Avertissement

Sur le millésime considéré (1999), nous avons retenu, pour chaque modèle, le degré d'équipement qui inclut au minimum la direction assistée et l'Air-Bag conducteur, mais pas obligatoirement la climatisation ou l'antiblocage de freins (ABS). Les niveaux de finition indiqués en préambule pour chaque modèle ne tiennent pas compte des possibles séries spéciales proposées ponctuellement par les constructeurs (séries Clim. chez Citroën, Nordwest chez Peugeot…).

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