Sur le plan de la sécurité, l'AX ne peut guère miser que sur son comportement efficace permettant des réactions immédiates. Ancienne de conception, elle n'a, en effet, jamais bénéficié de l'ABS ou des airbags.

Au chapitre des performances, seul le petit 1 litre, de 45 ch en version à carburateur puis 50 ch en injection, pourrait prêter à la critique. Parfaitement adapté aux conditions urbaines, il est sous-dimensionné pour la route où, malgré le poids mini de la voiture, il peine à suivre le rythme. Les choses s'améliorent sensiblement avec le 1,1 litre (55 ch en carburateur, 60 en injection), qui ouvre à l'AX les horizons des voies rapides. Le 1,4 litre (65-70 ch en carburateur, 75 en injection) fait de l'AX une routière accomplie.

Les différentes versions sportives – GT de 85 ch et Sport puis GTI (95 ch, et même 100 pour les premières GTI) – sont de véritables descendantes de l'esprit GTI, même si cette appellation n'est arrivée que tardivement sur l'AX. Amusantes pour qui "a le mode d'emploi", ces petites bombes très vives ne sont toutefois pas à mettre entre toutes les mains…

D'une manière générale, mieux vaut opter pour les mécaniques à injection (à partir de juillet 1992), toutes catalysées, très sobres et plus agréables que les modèles à carburateur.

Du côté des mécaniques diesel, on distingue deux époques. Le 1.4 D (53 ch) qui a officié jusqu'à l'été 1994, à la sobriété avérée, manquait toutefois un peu de puissance pour les parcours routiers. À partir de septembre 1994, le 1.5 D de 58 ch offrait des prestations bien plus convaincantes, pour des consommations à peine plus élevées.