Mon confrère qui a écrit l'article et essayé l'engin le qualifie de « jouet » pour Tony Stark, alias Iron Man. En effet, à la première vue de ce quadricycle, on imaginerait aisément le retrouver dans la collection high-tech du superhéros adepte de technologies avant-gardiste, et ce n'est peu dire lorsque l'on regarde cette Swincar en action.


Concrètement, il s'agit d'un engin à quatre roues où le pilote est positionné au centre – jusque là, nous sommes toujours dans la sphère automobile -, capable de franchir tout et n'importe quoi, tout en conservant un assiette d'assise stable, et horizontale. Cette petite prouesse est due à la présence d'une cinématique assez complexe et digne d'une araignée, qui permet à ce petit quadricycle de se promener sur 20 à 30 km dans les terrains les plus difficiles (et même 60 km sur bitume). Et de l'avis de l'essayeur, il semble que cette Swincar ne soit pas du genre à se traîner non plus, puisque la puissance fournie par les quatre moteurs (un dans chaque roue, ces mêmes roues étant usinées dans la masse, l'accélérateur et le frein étant des boutons sur le volant, donc pas de pédales) de 2,4 kW au total suffit à prodiguer de belles embardées.


Au total, cette Swincar ne pèse que 150 kg (et le créateur affirme pouvoir descendre de 25 kg avec une version haut de gamme en titane), peut être utilisée par les paraplégiques (et tétraplégiques bientôt). La Swincar sera produite en France et vendue dans le courant de l'année au tarif de 12 000 €.


Swincar : l'araignée électrique, invention française

Swincar : l'araignée électrique, invention française