En causen cet amendement glissé dans le texte du député PS Thomas Thévenoud qui va obliger les VTC à retourner à leur base entre chaque course. Une procédure qui va obliger les chauffeurs à faire des allers-retours à vide. Du temps et de l'argent qu'il faudra compenser, ce qui se répercutera immanquablement sur les tarifs d'une course qui, de fait, ne sera plus concurrentielle. Une disposition qui exaspère particulièrement les cinq sociétés de voitures de transport avec chauffeur que sont SnapCar, Chauffeur-Privé, Le Cab, AlloCab et Supershuttle. Au point qu'ils ont appelé à un rassemblement «éclair» à Paris. Une forme de contestation qui ne fait pas l'unanimité.
En effet, l'enseigne Über, souvent mise en avant par ses initiatives dans cette profession, n'est pas pour occuper de la sorte la voie publique. Question d'image d'une part, mais aussi à cause du risque d'être assimilé aux taxis dans la forme. Pour autant, le malaise demeure et montre à quel point il sera difficile de desserrer l'étau des professions dites réglementées en France.














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