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Édouard Philippe : "bloquer un pays n'est pas acceptable"

C'est demain que les "gilets jaunes" entreront en action. Au programme : 1 500 points de blocage. Mais ce matin, lors d'un déplacement dans l'Essonne, le Premier ministre a prévenu : "bloquer le pays n'est pas acceptable".

Édouard Philippe : "bloquer un pays n'est pas acceptable"

Ce matin, Édouard Philippe, notre Premier ministre, se rendait à Montlhéry, dans l'Essonne, et plus précisément à l'autodrome de Linas-Montlhéry, siège de l'UTAC CERAM. Il s'agit du haut lieu de l'homologation des véhicules, et le but de sa visite était de lui présenter les différents outils permettant de tester les émissions et la consommation des véhicules. Il devait aussi répéter et rappeler les mesures d'accompagnement prévues par le gouvernement pour compenser la hausse du prix du carburant.

 

Mais avec l'actualité autour du mouvement des gilets jaunes, dont le point d'orgue sera la manifestation de demain 17 novembre, il a rapidement été pris à partie autour de ce thème et à tenu à s'exprimer avec une relative clarté.

Rappelons déjà que ce mouvement, spontané et venant de la base des automobilistes, prévoit une journée d'action tout le samedi 17 novembre. Ce ne sont pas moins de 1 500 points de blocages qui sont annoncés et recensés. Soit 1 500 "manifestations" à travers le pays tout entier. Mais parmi ces 1 500 manifestations, selon le ministère de l'Intérieur, seules 10 % environ ont été déclarées en Préfecture et approuvées.

Et le Premier ministre prévient : "On peut manifester, mais bloquer un pays n'est pas acceptable". Une annonce à prendre en compte, si comme l'indique le gouvernement, 90 % des actions ne sont pas déclarées.

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"Ce que nous voulons, ce n'est pas piéger les Français" a-t-il continué, "c'est au contraire les accompagner dans la transformation de leurs habitudes ou dans l'acquisition d'un nouveau véhicule moins polluant".

Et il a terminé son intervention en ajoutant : "La liberté d'aller et venir doit être garantie. Les services d'urgence doivent pouvoir circuler, tout un chacun doit aller et venir comme il le souhaite. La sécurité, c'est aussi une limite, pour ceux qui manifestent comme les autres. Avec l'ensemble des forces de police et de gendarmerie, nous serons très vigilants."

 

À bon entendeur.

 

Par ailleurs, on apprend aussi que les initiateurs du mouvement ont été repérés par les services de renseignement. Il s'agit de 8 personnes, des franciliens, âgés de 27 à 35 ans, sans liens connus avec des groupes dangereux, apolitiques et fans de rassemblements automobiles.

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