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Quel prix pour une Hyundai Ioniq 5 d'occasion ?

Dans Guide fiabilité / Budget

Julien Bertaux

Cette voiture électrique au look original pourrait presque passer pour un show-car. Pourtant, il s’agit bien d’un modèle de série, commercialisée depuis deux ans, qui propose des moteurs puissants et une batterie à la capacité "confortable". Des atouts que l'on peut s'offrir pour moins cher grâce aux modèles d'occasion, mais faut-il craquer pour autant ?

La Hyundai Ioniq 5 ne ressemble à aucune autre.
La Hyundai Ioniq 5 ne ressemble à aucune autre.

Les produits de la marque Hyundai présentent un design de plus en plus fort et original. Une tendance que la Ioniq 5 a confirmé. Initialement présentée en tant que concept en 2019 (Concept 45 EV), la version de série conserve en grande partie ses traits. On aime ou on déteste, mais elle ne laisse pas indifférent.

Commercialisée en début d’année 2021 dans une série de lancement Project 45, la gamme devient complète à partir de mai. Ses proportions de compacte, teintées de touches de crossover sont en trompe-l’œil puisque le modèle est plus imposant qu’il n’y paraît. Dans la rue, la Ioniq 5 en impose avec ses 4,63 m de long et 1,89 m de large.

Hyundai n’a pas mis le paquet que côté design. Reposant sur la plateforme E-GMP, sa technique impose le respect. Elle est ainsi proposée avec deux batteries (58 et 72,6 kWh) pour une autonomie maximale de 480 km. Deux ou quatre roues motrices sont au programme (de 170 à 306 ch) avec des accélérations dignes d’une véritable sportive (0 à 100 km/h en 5,2 secondes). Côté recharge, elle est compatible avec une infrastructure 800 V et accepte jusqu’à 220 kW en courant continu, de belles valeurs encore aujourd’hui. Dernier point, il est possible d’alimenter un appareil électrique ou de recharger un vélo grâce à la fonction V2L.

A noter qu'en juin 2022, la Ioniq 5 reçoit une batterie d’une capacité plus grande de 77,4 kWh, profitant à l’autonomie qui atteint 507 km. La moteur de 218 ch passe à 229 ch, et la version de pointe culmine à 326 ch.

La technologie qu’elle embarque se ressent également à l’intérieur, malgré l'ambiance zen que les Coréens ont su donner. Pour preuve la grande dalle au sommet de la planche de bord qui regroupe deux écrans de 12 pouces. Les ports USB et la recharge par induction apportent une touche de praticité bienvenue.

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Les amateurs d’aides à la conduite ne seront pas déçus avec l’assistant d’autoroute (maintien dans la voie et vitesse), la surveillance de la vigilance du conducteur, l’affichage par caméra des angles morts, l’aide au stationnement avec freinage automatique ou encore l’affichage tête haute avec réalité augmentée.

En plus de se révéler convaincante techniquement, cette Hyundai 5 sait recevoir. Son empattement géant de trois mètres permet d’offrir beaucoup d’espace à ses occupants. Et cela n’est pas obtenu en sacrifiant le coffre, bien au contraire. Celui de l’arrière atteint 531 litres et celui de l’avant cube 57 litres.

Grâce à toutes ses qualités, la Hyundai Ioniq 5 sera élue voiture mondiale de l’année 2022.

Une Hyundai Ioniq 5 à partir de 35 000 €

En 2021, la Coréenne était vendue à partir de 43 600 €, pour culminer à 59 900 €. Depuis, différents événements ont fait flamber le prix des autos. À l’heure à laquelle nous écrivons ces lignes, elle est facturée 50 600 € minimum, mais embarque d’office la batterie de 77 kWh. Le haut de gamme s’échange contre un chèque de 64 500 € (Executive, 4x4 et 325 ch).

En toute logique, les prix en occasion sont nettement plus raisonnables. Les premiers prix, aux alentours de 35 000 €, concernent globalement la finition médiane Creative avec le petit moteur (170 ch) et la petite batterie (58 kWh). Par rapport au prix « d’avant », le gain atteint un peu plus de 33 %.

Avec ses formes douces et ses couleurs claires, la Hyundai Ioniq propose une ambiance zen à bord.
Avec ses formes douces et ses couleurs claires, la Hyundai Ioniq propose une ambiance zen à bord.

Les exemplaires vendus à 35 000 € sont peu nombreux et ont parcouru environ 50 000 km. L’offre grimpe très vite aux alentours de 38 000/39 000 € avec au choix le duo petite batterie/milieu de gamme ou grande batterie/entrée de gamme avec environ 20 000 km. Par rapport aux tarifs en neuf pratiqués aujourd’hui, le gain atteint tout de même 38 %.

En dépassant tout juste les 40 000 €, vous pouvez associer le moteur de 218 ch, plus apte à déplacer cette lourde auto, la finition de milieu de gamme Creative et la grande batterie de 73 kWh. Les modèles sont de 2022 et affichent 20 000 km environ.

Si vous êtes attiré par les versions de pointe de 306 et 325 ch, il va falloir mettre la main au porte-monnaie. La première se déniche à partir de 51 000 € (année 2021 et 20 000 km) et la seconde à tout juste sous la barre des 60 000 € (année 2022 et 12 000 km). Dans cette définition, la Ioniq 5 s’avère nettement moins intéressante avec une décote de seulement 7,5 %.

 

Une offre assez équilibrée

Le marché de l’occasion ne regorge pas encore de Hyundai Ioniq 5, mais si vous êtes prêts à vous déplacer, il est possible de trouver la version désirée. De plus, l’offre est variée et toutes les configurations sont disponibles.

Du côté de la batterie, les utilisateurs ont toutefois privilégié celle qui offre le plus d’autonomie avec 50 % des annonces pour la 73 kWh, 25 % pour la 77 kWh et 25 % pour la 58 kWh.

Pour la partie motorisation, c’est la HTRAC avec ses deux blocs et 306 ch qui prend les devants (environ 26 %), suivie de la variante de 218 ch (23 %) et celle de 229 ch (environ 20 %). Les définitions les plus opposées de 170 et 325 ch obtiennent environ 10 % des suffrages chacune.

Enfin, la finition de milieu de gamme Creative est celle qui a le plus séduit (50 %), l’entrée de gamme Intuitive et le haut de gamme Executive font jeu égal (25 %).

 

Bilan : il faut y aller !

Quel prix pour une Hyundai Ioniq 5 d'occasion ?

Outre son style un peu clivant, la Hyundai Ioniq 5 est une auto bien conçue et à la technologie convaincante. Elle est habitable, bien équipée, suffisamment puissante, peut parcourir des distances respectables tout en étant relativement puissantes. De plus, ses qualités sont associées à des tarifs intéressants par rapport à la conjoncture actuelle, en exceptant les exemplaires les plus récents et puissants. Les modèles du début de carrière avec la « grande » batterie sont celles qui profitent de la meilleure décote. Alors, autant en profiter !

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Avis Hyundai Ioniq 5

Ioniq 5 CREATIVE 73 KWH (2021)

Par PYM le 06/08/2023

Deux volets dans mon commentaire :- Un premier volet concernant le très bon traitement par Hyundai de la motorisation électrique de cette voiture et leur bonne compréhension des contraintes qui lui sont liées- Un second volet, moins flatteur, concernant la concrétisation de ce savoir faire technique dans un véhicule automobile utilisable dans la vraie vie par des vrais gens.Le fonctionnement de l’ensemble de la chaine de traction est, pour moi, excellent et la vitesse de recharge (toujours entre 15 et 20 minutes sur les bornes combo CCS !) est parfaite.Avec, aujourd’hui, 60.000 km de recul, j’ai découvert que prendre les autoroutes est parfaitement « déraisonnable » : beaucoup plus de consommation, beaucoup plus de kilomètres, recharges beaucoup plus chères (jusqu’à 3 fois plus chères…), un péage à acquitter pour, finalement, un gain de temps miniature et la perte du plaisir de découvrir, sans embouteillage, notre superbe campagne.Sur autoroute à 130 km/h l’autonomie est de l’ordre de 300 km si on accepte une arrivée en-dessous de 10% de réserve, sur la route, en respectant les limitations de vitesse, l’autonomie réelle varie entre 450 km et 470 km soit pratiquement l’autonome annoncée. Je parcours souvent un trajet routier de 430 km A/R que je peux accomplir avec ma recharge à 100% sur ma borne domestique en acceptant une arrivée en-dessous de 10% au retour.L’implantation des organes techniques dégage un grand coffre à l’avant qui accueille câbles, chaines à neige et petit matériel de maintenance.L’agrément de cette chaine de traction bien conçue est pour moi une évidence.Le tableau s’assombri nettement lorsqu’il s’agit d’évaluer le véhicule automobile qui accueille cette chaine de traction.La Ioniq 5 est une très grande voiture. Sièges arrière baissés, elle accepte le chargement d’un volume de 0,80m de haut sur 1,05 mètres de large et 1,8 m de long.J’y transporte fréquemment canapés, buffets, fauteuils et armoires (démontées). De part et d’autre de ce volume dégagé, on dispose de nombreux emplacements pour y glisser de nombreux contenus.Juste un détail : pour pouvoir disposer d’un réel plancher plat, il aurait fallu que le concepteur ait autorisé les mécanismes des sièges à permettre un rabattement complet des dossiers. Du coup, les appuis des chargements sont toujours bancals…Sur le plan des aménagements intérieurs tout est très sommaire. Beaucoup de plastiques durs pas très glamour mais, en revanche, tolérants pour le chargement de meubles.Un gros bémol sur les ceintures de sécurité arrière qui, trop longues et trop peu rappelées, ne reviennent jamais en place lorsqu’elles ont été utilisées et assurent ensuite, l’animation sonore de la voiture en frappant le pied arrière.Accessoirement, chacune de ces ceintures peut se verrouiller sur n’importe laquelle des gâches présentes ce qui rend possible, du fait de leur longueur, de ceinturer deux personnes avec la même ceinture, de verrouiller une ceinture latérale sur une gâche centrale, etc. C’est sans doute pour éviter la monotonie.Au niveau du poste de conduite, l’ergonomie est « troublante » : la vitesse de la voiture est indiquée au niveau du 1/3 supérieur du bord gauche de l’écran, juste derrière la main gauche posée sur le volant. Cette disposition impose de devoir trouver des compromis pas toujours confortables entre hauteur du siège et réglage du volant. En ce qui me concerne, la vitesse est affichée derrière ma main et je me penche pour pouvoir la lire.Au niveau des commandes et des gênes à la conduite, il est regrettable d’imposer à chaque mise du contact une fonction de maintien dans la voie inutile et dangereuse.Cette fonction présente deux dysfonctionnements : - en l’absence de marquage au sol, elle identifie les irrégularités chromatiques de la route comme étant un marquage et réagit a partir de cette identification pour prendre la décision de modifier la trajectoire de la voiture- lorsque, sur une route de campagne, je rabats la voiture sur la droite pour permettre le croisement avec une autre voiture, elle identifie la bordure de la route comme étant un marquage et cherche à remettre la voiture au centre de ce qui est identifié comme étant une voie…vers la voiture que je croise.La dangerosité évidente de cette fonction impose de devoir la supprimer à chaque mise du contact, ce qui la rend complètement inutile (à supposer qu’elle offre une quelconque utilité par ailleurs, mais c’est une autre histoire).Cousine de cette première fonction, la conduite automatique est loin d’être exempte de reproche puisque, en particulier, elle n’émet aucune alerte, qu’elle soit visuelle ou sonore, lorsqu’elle décide, sans préavis, de ne plus être en mesure de « conduire ». C’est d’autant plus gênant que cette perte de contrôle arrive le plus souvent…en virage.Certes, le conducteur doit garder les mains sur le volant mais le bénéfice entre l’ancienne situation imposant de surveiller la route et de corriger les trajectoires et la nouvelle, « assistée » imposant de surveiller la route, de corriger les trajectoires mais aussi de s’opposer toutes les 10 secondes au « guidage » pour rassurer le dispositif n’est pas évident.La correction m’impose de ne pas évoque la navrante fonction de lecture des panneaux qui est incapable de distinguer les panneaux concernant ma voiture des autres panneaux présents dans l’environnement ce qui, du coup, induit des ralentissements « intempestifs » sur autoroute (par exemple : passer de 110 km/h à 50 km/h parce qu’un panneau rappelle aux motocyclistes leurs obligations en termes de circulation inter-file n’est pas la plus sûre des manœuvres).Pour terminer sur cette liste de fonctions hasardeuses, il convient de noter une gestion très approximative de l’allumage automatique des phares et un régulateur de vitesse qui est très nettement moins intelligent qu’il le prétend. Regrettable que la voiture ne dispose pas d’un vrai régulateur de vitesse qui, lui, saurait réguler la vitesse en fonction de l’instruction qui lui est donnée et non pas en fonction de son humeur (c’est très agréable de passer de 130 à 90 lorsque, dans une courbe à gauche sur l’autoroute, le régulateur imagine que le camion qui est dans la voie voisine à droite et qui se retrouve, du fait de la courbe, en face est un danger potentiel…).Au niveau de l’info divertissement le guidage comme la cartographie et l’assistance à trouver des bornes de recharge sont au mieux ridicules (la dernière mise à jour avec intégration des stations de charge est un grand moment d’humour). Heureusement la possibilité d’afficher les données de mon téléphone permet de bénéficier d’un guidage de qualité (et à jour…).Sur le plan liaison au sol, le comportement de la voiture est médiocre et il me ramène 40 ans en arrière, voire pire :- Le freinage présente une prédominance très nette sur le train arrière induisant la mise en œuvre de l’ABS lors des freinages « aux freins » souvent sur le sec et très souvent sur le mouillé. Trop violent à l’attaque, le freinage « aux freins » devient paresseux lorsqu’on amplifie l’appui.- La direction manque cruellement de « point milieu » ce qui la rend inconfortable et floue, sans suffisamment de rappel. - Sur route sinueuse, le train arrière « traine » dans les virages ce qui impose de devoir « en rajouter » pour que la voiture accepte de s’y inscrire. En succession de virage, la conduite en devient très rapidement fatigante voire pénible.- La suspension absorbe mal les irrégularités des routes secondaires et le confort n’est présent que sur des revêtements neufs ce qui est surprenant pour une voiture lourde avec des pneumatiques de gros volume et des possibilités de larges débattements de suspenion. En résumé, un petit peu de travail sur l’ « automobile » lui permettrait certainement à la Ioniq 5 d’être à la hauteur des qualités techniques de sa chaine de traction.Tous les défauts que j’ai relevés sont solubles dans une remise en cause technique et, peut-être aussi, dans un travail d’adaptation des différentes fonctions aux réalités de la vraie vie dans notre environnement de circulation.Dommage qu’il ne semble y avoir personne pour les prendre en compte…

Essais Hyundai Ioniq 5

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