La plate-forme de la 159 berline et break ne provient pas de l’Alfa 156, elle est inédite. Elle a au moins un défaut : elle participe à la masse exagérée de l’auto.

Un à deux quintaux de plus que ses rivaux (sauf Lexus IS) et que la 156. Au moins cela a profité à la rigidité de la caisse (+ 70 % ), ici exemplaire. Cela nous change de la 156 Sportwagon, encline à se tortiller lors de forts appuis en conduite musclée. Voilà qui garantira certainement un bon vieillissement de l’auto, en particulier pour les bruits de mobilier qui devraient rester nuls ou faibles avec le temps. Conjointement à des épures de suspensions revues à l’avant et un multibras entièrement nouveau à l’arrière, la rigidité favorise un comportement bien plus précis et accrocheur. Il est effectivement plaisant, facile et sûr, même VDC (ESP) déconnecté.

Essai - Alfa Romeo 159 Sportwagon : un wagon nommé désir

Toutefois, si l’efficacité progresse notablement par rapport à la 156 Sportwagon, au moins à bord de la JTD 2.4, les remontées parasites dans la direction restent trop importantes pour une auto de ce standing. Comme de surcroît, l’abondance de couple est tout juste digéré par le train avant, il vaudra mieux attendre les versions intégrales Q4 à trois différentiels qu seront commercialisées en 2007 JTD 200 ch et V6 essence). Bonne qualité d’amortissement, même si la JTD 2.4 réagit sur certaines inégalités plus sèchement que les autres versions, phénomène dû sans doute à son train avant plus lesté.