Essai - Citroën C8 V6 autoactive : le seigneur des agneaux

Dans la précédente génération de monospaces, l’Evasion faisait référence en matière de comportement. Lors de notre premier essai de la gamme en juin dernier, nous avions noté que le C8 confortait très légèrement son avantage. Depuis, l’Espace a pris la suprématie. Ce dernier se montre plus agile et conserve toujours une assiette impeccable. La prise de roulis reste bien maîtrisée par le C8, mais un ton légèrement en-dessous. Idem pour le confort de suspension.

Essai - Citroën C8 V6 autoactive : le seigneur des agneaux

L’amortissement à tarage variable s’adapte efficacement aux variations de charge, s’avère excellent aux allures normales ou soutenues, mais (au moins à bord du C8 V6) un peu moins prévenant que celui de l’Espace à faible vitesse. La filtration des bruits de roulement nous a paru également moins soignée. Le bilan global se situe néanmoins au-dessus des autres grands monospaces actuels (sauf ses frères de lait de chez Fiat, Lancia et Peugeot naturellement). Notons encore que cette versionV6 adopte des freins à double étrier Brembo à l’avant et conserve ainsi un freinage mordant.

On applaudit moins pour le diamètre de braquage, pas vraiment démesuré, mais le C8 3.0 V6 braque nettement moins court que ses petits frères, ce qui est pénalisant dans certains parkings.

Au final, cette version haut de gamme bien équipée en série, disponible en finition Executive ou Exclusive Captain Chair 6 places, justifie pleinement son prix élevé.