Essai - Citroën C8 V6 autoactive : le seigneur des agneaux

Neuf mois pour passer de la boîte manuelle à la boîte automatique : un temps de gestation pas surhumain. La portée se compose de deux lascars qui biberonnent exclusivement du Sans Plomb. L’un semble un peu malingre avec son 2 litres 138 ch procurant tout juste les performances de la version diesel de base (109 ch), moteur qui a été préféré au plus fringuant 2.2i 160 ch. L’autre, doté d’une belle constitution avec son V6 de 3 litres, est appelé à régner au sommet de la gamme. C’est ce dernier que nous avons pu prendre en main. Uniquement disponible avec la boîte automatique, le V6 nous revient inchangé par rapport à la C5. Rappelons que ce moteur né PSA en 1996, a évolué début 2000, grâce en particulier à l’adoption d’une distribution variable à l’admission, gagnant au passage une quinzaine de chevaux et réduisant un brin sa consommation. On reste assez loin de la horde sauvage et de la montée lyrique dans les tours de certaines mécaniques de même cylindrée, mais on a droit à une courbe de couple bien dodue proche des meilleures allemandes.