La Cadillac BLS est une traction avant, un changement radical par rapport aux autres productions de la marque.

La tenue de route est donc sans surprise et également moins déroutant qu’une propulsion sur chaussées mouillées, une façon de rassurer les clients réticents à ce mode de transmission. Les freins sont efficaces, la direction précise, même si l’on reprochera un diamètre de braquage un peu imposant tout comme le porte à faux avant, ce qui pénalise les manœuvres de stationnement. Le confort est honnête sans toutefois égaler les berlines françaises qui sont les références du segment dans ce domaine en raison notamment de suspensions qui ne filtrent pas assez les irrégularités de la route et qui sont paradoxalement légèrement trop molles ce qui entraîne une prise de roulis en courbe.

Une sensation renforcée par le manque de maintien des sièges qui malmène les passagers. Dans l’ensemble, le comportement est convaincant et s’avère même un peu mieux qu’une Opel Vectra.

A l’usage, le 1.9 TiD bien connu se révèle toujours aussi agréable en raison notamment de ses reprises vigoureuses obtenues grâce à un couple dans la bonne moyenne (315 Nm) mais surtout de sa consommation raisonnable (6,1l/100 km en usage mixte) mais attention car celle-ci peut littéralement exploser en conduite rapide puisque nous avons enregistré une moyenne supérieure à 11,5l/100 km durant notre essai. Certains défauts restent toutefois encore d’actualité. C’est le cas notamment de la sonorité, un peu trop présente notamment à froid mais également à chaque accélération où le 4 cylindres nous a gratifié de quelques claquements peu agréables.

Disponible à partir de 28650 €, la Cadillac BLS est dans la moyenne de la catégorie. Pour le même prix, à motorisation équivalente, vous pourrez acquérir une Renault Laguna 2.0 dCi 150 Confort Expression disposant d’un look nettement moins atypique. Une Peugeot 407 2.0 HDi Confort est moins onéreuse (25 300 €) mais aussi moins puissante et ayant une dotation plus réduite.