Essai - Toyota Prius II : révolutionnaire et dans l'air -pur- du temps

La consommation mixte est donnée pour 4,3 l/100 km (Prius I : 5,1 et Civic IMA : 4,9 l). Nous n’avons pas roulé assez longtemps et dans toutes les conditions de roulage souhaitées pour communiquer une consommation moyenne fiable. A priori, elle devrait se situait un peu sous les 6 l/100 km (6,15 vérifiés pour la déjà remarquable Civic IMA), ce qui représente un excellent bilan, inférieur de presque un litre par rapport à une Avensis Diesel.

Elle le doit à l’unité électronique qui gère la force motrice des deux moteurs de manière optimale, à la fonction stop and go qui coupe le moteur thermique à l’arrêt, à sa coupure en décélération aussi, à la possibilité de rouler tout doux uniquement électrique jusqu’à environ 75 km/h quand les batteries sont pleines et quelques autres stratégies toujours pertinentes. Les extrêmes se situent à 4 litres et 8 litres au cent.

En fait, la consommation est celle d’une petite Yaris Diesel, et mieux encore en agglomération. Quant à la Primera 2.0 Hypertronic de référence, on en vient à se demander sa raison d’exister, elle réclame en moyenne 11 l /100 km.

Une sobriété épatante

Cette sobriété épatante, sans pourtant se contraindre à rouler avec un œuf sous le pied droit se double d’émissions de C02 réduite à 104 g en roulage mixte contre 113 g/km pour la Yaris et 155 g/km pour l’Avensis D-4D. Le point fort des Diesel est donc battu en brèche par la nouvelle Prius. Si on ajoute des émissions de Nox et d’hydrocarbures plus faible que toute voiture actuelle et inférieures de 83 % aux futures normes essence EuroIV (93 % de moins en Diesel et aucune particule), la Prius II est simplement la familiale la plus propre de la planète.

Essai - Toyota Prius II : révolutionnaire et dans l'air -pur- du temps

Dans un tunnel ou dans les embouteillages, le moteur électrique peut en prime entraîner seul l’auto à moins de 50 km/h sur une distance d’environ 2 kilomètres par l’intermédiaire d’un interrupteur placé à gauche du volant. La Prius devient ainsi un véhicule ZEV, zéro émission, ce qu’elle est parfois encore plus longtemps sans choisir cette fonction, mais demande le pied droit léger et de l’attention. Moins anecdotique, sur un an soit 20 000 kilomètres, la Prius II évite le rejet de 1 tonne de gaz carbonique par rapport à l’Avensis D-4D.