La crise qui touche le secteur automobile s’est naturellement répercutée sur les distributeurs. Les constructeurs réduisent leur production en attendant d’écouler les stocks. Et c’est au revendeur que revient cette lourde tâche. Lourde, certes, mais pas pour tout le monde. Car une fois n’est pas coutume, c’est le consommateur qui se retrouve en position de force.

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D’un côté les stocks sont élevés, plus d’un million de véhicules, et de l’autre les concessionnaires doivent atteindre leurs objectifs avant la fin de l’année. En clair, il faut liquider les stocks avant le 31 décembre. Pour cela certains sont prêts à brader en vous proposant d’importantes ristournes, voir des équipements supplémentaires et même parfois des cadeaux (week-end, carburant, etc.). Pour vider les véhicules immobilisés en concessions, les revendeurs sont mêmes prêts à grappiller sur leur marge, quitte à prendre seulement 200 € sur la vente d’un véhicule. De plus, la raréfaction de la demande (-14% en novembre), autrement dit vous, fait que les prix chutent encore plus. Et si vous ajoutez à cela, les divers bonus écologiques et la récente prime à la casse vous atteignez un seuil maximal de remise.

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Ces rabais importants concernent tout particulièrement les véhicules touchés par le malus écologique. Comprenez le segment des berlines, des familiales, et des SUV. C’est sur ce créneau que vous ferez les meilleures affaires. En moyenne entre 15% à 18 %, mais cela peut atteindre 30% chez certains constructeurs en difficulté. Puisque la majorité de la clientèle se tourne vers les petites. Seul segment à faire vivre les concessionnaires à l’heure actuelle, puisque ces dernières sont (souvent) éligibles au bonus et leur faible coût d’utilisation séduit une clientèle au pouvoir d’achat en récession.

Si vous vous laissez désirer, vous pourrez très vite atteindre des remises insoupçonnables. Les concessionnaires doivent écouler leur stock. Et le seul moyen pour eux d’y parvenir, et d’obtenir par la même occasion leur sacro-sainte prime annuelle, est de consentir certains efforts, quitte à sacrifier leur marge. Vous êtes en position de force. Preuve en est, nous sommes parvenus, sans véritable forcing, à obtenir 18% sur une Peugeot 407, dans la région Bretagne, environ 20% sur un Toyota Rav-4 en Provence, et surtout 30% sur une Chrysler PT Cruiser en région parisienne.

Ce petit test rapide, n’a certes aucune valeur représentative, mais a le mérite de donner la tendance actuelle. Un concessionnaire, qui a souhaité rester anonyme, nous a même confié « qu’il était prêt à sacrifier ses marges pour écouler ses stocks ». Une voiture à prix coûtant. Qui dit mieux ?