Avec la 500, la Panda est le second modèle historique de Fiat. Apparue en 1980 à l’occasion du salon de Genève, la petite citadine représente l’un des plus gros best seller de la marque puisqu’il s’en est écoulé 6 millions d’exemplaires en 32 ans sur l’Europe dont plus de 480 000, rien qu'en France où elle constitue près d’un tiers des ventes. La Panda rime donc avec succès et pour que cette 3e génération suive le chemin de ses aïeules, Fiat a investi 800 millions d’euros dans son usine près de Naples qui récupère la fabrication de la citadine puisque celle-ci était assemblée auparavant en Pologne. Cette nouvelle Panda est donc 100 % italienne mais que vaut-elle vraiment et répond-elle encore aux trois qualificatifs (simple, modulable et pas chère) qui la caractérisait, il y a plus de 30 ans ? Après une première prise en main effectuée au mois de décembre dernier par Yves Maroselli, voici désormais l’essai complet de cette troisième génération de la Panda effectué à Bruxelles.


Essai vidéo - Fiat Panda : un cube toujours aussi craquant

Essai vidéo - Fiat Panda : un cube toujours aussi craquant

 


Un cube toujours aussi sympathique


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Toujours aussi craquante, la Panda


La Panda, c’est avant une bouille et une forme caractéristique, celle du cube. Après une seconde du nom plus terne, Fiat revient à des lignes moins sérieuses avec une face avant « souriante » mais la carrosserie de cette Panda conserve sa forme cubique. Il aurait été dommage de rompre la tradition. Toutefois, Fiat l’a adoucie en arrondissant les angles. On retrouve cette nouvelle forme à de multiples endroits de la voiture comme la custode arrière, le volant, les compteurs, la sellerie ou les commandes de climatisation.



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Même si la Panda est la citadine par excellence, cette troisième génération voit ses dimensions croître. La longueur atteint désormais 3,65 m soit une augmentation de 11 cm mais cela se joue principalement au niveau des porte à faux avant et arrière qui grandissent respectivement de 3 et 8 cm tandis que l’empattement demeure stable. Tendance identique pour la largeur qui gagne 5 cm pour atteindre 1, 64 m. A titre d’exemple, la Panda mesure 11 cm de plus que la toute nouvelle VW Up ! qui sera prochainement disponible également en 5 portes.




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Dès que l’on rentre dans l’habitacle, l’œil est tout de suite attiré par la planche de bord (rouge sur notre modèle d’essai) qui affiche des lignes agréables et bien dessinées avec un vaste bac de rangement non fermé pour stocker des objets divers et variés comme sur la première génération mais il est possible de les mettre sous clé dans la boîte à gants située en dessous. La présentation est plaisante, l’ergonomie correcte mais on regrettera l’emplacement des commandes de vitres sur la console centrale, toujours aussi peu pratique. L’assemblage est dans la moyenne de la catégorie, tout comme la qualité des plastiques, même si on aurait aimé un peu plus d’efforts dans ce domaine.



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La Panda a toujours été connue pour sa facilité à vivre. La dernière ne fait pas exception à la règle. L’habitabilité arrière s'améliore légèrement et conviendra parfaitement à l’usage de la Panda. Le coffre tire avantage, pour sa part, de l’augmentation du porte à faux arrière puisque son volume progresse de 20 litres pour atteindre 225 litres et même 260 avec la banquette coulissante sur 16 cm (une option à 250 €). Tous sièges rabattus, la capacité de chargement monte à 870 litres. Des données équivalentes à la Renault Twingo par exemple mais inférieures à celles de la Up !