En nous présentant conjointement la Smart ED pour ElectricDrive et la Classe B électrique à pile à combustible, Mercedes a voulu nous montrer que pour eux, les véhicules propres n'en sont pas au stade de prototypes de salons. Et de fait, la marque, sans être la seule, est assez avancée dans ce domaine. Elle a décidé de développer des solutions de mobilité propres différentes pour des types d'utilisation différents, ce qui semble judicieux. Ainsi, après la Smart Fortwo 100 % électrique (dont nous vous avons déjà parlé), destinée à un usage strictement urbain, nous allons maintenant vous brosser le portrait de la Classe B électrique, alimentée par une pile à combustible, la F-Cell.

Essai - Mercedes Classe B F-Cell : la classe verte

La pile à combustible est la solution retenue par la firme à l'étoile pour répondre à des besoins de mobilité plus étendus. Il est clair que les 135 km d'autonomie de la Smart, et sa recharge complète en 8 heures, ne peuvent être une réponse pour les automobilistes qui partent en vacances avec leur voiture, ou qui parcourent des distances plus importantes. Avec 385 km d'autonomie annoncée, la Classe B F-Cell laisse déjà espérer une utilisation plus facile.

Essai - Mercedes Classe B F-Cell : la classe verte

A l'instar de la Honda FCX Clarity, que nous vous avions déjà présenté en exclusivité, elle fonctionne avec un moteur électrique, alimenté en électricité par une batterie mais aussi en direct par une pile à combustible dont le carburant est l'hydrogène. Le principe est simple : l'hydrogène réagit dans la pile avec l'oxygène de l'air selon une réaction chimique dont le produit est d'un côté de l'électricité, de l'autre de l'eau. L'électricité alimente le moteur et l'eau est rejetée dans l'atmosphère. L'hydrogène est situé dans des réservoirs à 700 bars de pression dont on peut faire le plein en 3 minutes. Là encore, facile ! Sauf que… il n'existe aucune pompe publique distribuant de l'hydrogène en France. Cela cantonne pour le moment la Classe B F-Cell à des tests grandeur nature en Allemagne et aux Etats-Unis. Pourtant, elle est prête à rouler, c'est ce que nous avons pu constater, sur les routes de la côte d'azur, entre Nice et Monaco.