Il serait peu de dire que Mercedes a opéré sa révolution stylistique. Depuis la dernière génération de Classe S, puis avec la troisième de la Classe C et la quatrième de Classe E, les modèles du constructeur de Stuttgart s'éloigne du dessin "Panzer" pour se rapprocher de celui de la berline classe et dynamique. Alors certes, nous ne sommes pas encore en Italie, mais toutes les nouvelles venues font preuve de plus de légèreté que le modèle remplacé.


La dernière évolution de la Classe C, et plus encore son restylage de mars dernier, en sont un bel exemple. Et c'est cette berline liftée qui enfante une version Coupé. Une troisième variante de carrosserie, donc, après la 4 portes et le break.

Une esthétique aguicheuse

Essai - Mercedes Classe C Coupé : la berline a enfilé le survêt'

Et il n'y a qu'à ouvrir les yeux et observer les réactions des passants et des autres automobilistes pour se rendre compte que les courbes de la belle attirent le regard. Les têtes se tournent, les coups d'oeil se font insistants. Et la présentation spécifique de notre version d'essai, une série limitée de lancement "Edition 1", qui comprend le Pack AMG, semble faire l'unanimité, surtout avec la couleur Blanc Diamant (une option supplémentaire à 900 € tout de même).




Essai - Mercedes Classe C Coupé : la berline a enfilé le survêt'

A l'instar d'un coupé BMW Série 3, la Classe C Coupé ne reprend quasiment aucune pièce de carrosserie de la berline. Les boucliers sont spécifiques, la calandre également, le capot et les feux sont repris, mais ces derniers adoptent un fond noir plus accrocheur visuellement, et des clignotants à LED. Le pare-brise est plus incliné et la partie arrière évidemment complètement spécifique au coupé. La poupe est assez plate mais reste massive. Si la hauteur diminue de 41 mm par rapport à la berline, la longueur reste la même à 1 mm près (4,59 m). Au final, la ligne est étirée et tendue. En résumé, objectivement réussie, et déclenchant une certaine émotion. Impossible de jouer les blasés, on a essayé mais y'a rien à faire, ce coupé, il "a quelque chose"...

Les possibilités de jantes sont nombreuses, de 16 à 19 pouces (pour la version AMG). Notre modèle d'essai avec son Pack AMG disposait de modèles en 18 pouces bicolores, qui participent à l'harmonie du profil.

Un habitacle moins différencié

Dans l'habitacle, au contraire de l'extérieur, il n'y a rien de véritablement spécifique au coupé, du moins au niveau de la planche de bord et de la console centrale. Mais c'est sans regrets car même reprise de la berline, celles-ci sont tout à fait adaptées au coupé. Depuis le restylage, la planche de bord à gagné une casquette d'instrumentation qui se prolonge jusqu'au-dessus de l'écran du GPS, des matériaux plus valorisants et des équipements plus technologiques. Dans le coupé, elle peut également se parer d'inserts couleur "porcelaine". Pas forcément du meilleur goût selon nous mais il paraît que cela peut plaire. De série sur l'Edition 1, ils sont sinon facturés 850 € avec le Pack Style qui comprend également le volant en cuir et la sellerie en simili-cuir noir aux surpiqures porcelaine.

Essai - Mercedes Classe C Coupé : la berline a enfilé le survêt'

En fait la seule spécificité du coupé est sa sellerie. Les sièges avant, bien enveloppants et aux appuie-têtes intégrés, sont repris de la Classe E Coupé. Ils maintiennent bien mais leur dossier est très dur et on sent la couture située au milieu du dos. A l'arrière, 2 places seulement (la Classe C Coupé est homologuée en 4 places) et les passagers seront là encore bien retenus dans des semi-baquets. Le hic, c'est que les plus grands (à partir d'1m75) seront gênés par la faible garde au toit.

Pour finir, le volume de coffre perd 25 litres seulement par rapport à la berline, avec 450 litres. Suffisant toutefois pour partir à 4 sans problème.

Après cette découverte statique, nous restait à voir si sur la route, cette variante coupé tenait les promesses de dynamisme augurées par son dessin.