EN BREF

Version restylée de la DS5

1er modèle sans les chevrons

à partir de 29 550 €

Souvenez-vous, il y a un an, DS devenait une marque à part entière. Fini le simple label Premium de Citroën. Depuis cette annonce, le constructeur français a restylé la DS3 et s’attaque aujourd’hui à celui de son navire de proue, la DS5. Si la citadine avait évalué en douceur en conservant notamment les chevrons sur sa calandre, la DS5 prend un virage nettement plus radical.

Essai vidéo - DS 5 restylée : adieu les chevrons

Même si ce restylage se concentre uniquement sur la face avant, les évolutions sont visibles dès le premier coup d’œil. On remarque tout de suite la disparition des chevrons qui sont remplacés par le logo DS. Une grande première ! Ce changement s’accompagne de l’introduction, pour la première fois également, de la nouvelle calandre de la marque baptisée « DS Wings » qui devrait se généraliser prochainement sur les autres modèles de la marque. Plus verticale que l’ancienne, elle est également nettement plus imposante, ce qui confère à la DS5 une image nettement plus statutaire. Parmi les autres nouveautés, on notera les optiques inédites mêlant les technologies LED et xénon, ainsi que les clignotants à défilement. Pas de changement toutefois concernant le sabre (pièce chromée courant de chaque projecteur au pare-brise), qui demeure l’un des éléments esthétiques distinctifs de ce modèle. Ce restyling ne touche donc pas aux lignes générales de l’auto qui restent toujours aussi décalées. Au final, le haut de gamme de DS gagne en assurance, mais cela paraît bien léger face à la concurrence.

Essai vidéo - DS 5 restylée : adieu les chevrons

Évolutions encore plus légères dans l’habitacle où la seule modification majeure concerne l’arrivée d’un écran multimédia tactile au centre de la planche de bord. La DS5 comble ainsi son retard en se dotant de certaines technologies comme le Mirror Screen (qui reproduit les fonctionnalités de l’écran de votre téléphone portable) ou certaines applications. On regrettera toutefois que cet écran soit aussi sujet aux reflets, qui le rendent quasi inutilisable au moindre rayon de soleil. Ce nouvel écran a également pour avantage de faire disparaître 12 boutons. Un net gain donc en termes d’ergonomie. C’est bien mais pas encore formidable car l’habitacle de cette DS5 renferme de très nombreuses commandes. Il y en a sur le volant, la console centrale mais également le pavillon. L’emplacement de certaines est des plus incongrues à l’image de celles des réglages de l’affichage tête haute implantées au plafond. On pestera également contre les commandes des vitres sur la console centrale. Il est regrettable que Citroën (DS pardon) n’ait pas profité de l’occasion pour corriger certains de ces égarements. Aucune évolution, en revanche, au niveau de la présentation qui s’inspire toujours de l’univers de l’aviation et d’un cockpit. L’ambiance est agréable avec une présentation soignée, des matériaux de qualité (cuir et aluminium sur notre modèle d’essai), même si le diamètre du volant est un peu trop grand à notre goût. Statut quo également au niveau des aspects pratiques et de l’habitabilité arrière.


Essai vidéo - DS 5 restylée : adieu les chevrons
Essai vidéo - DS 5 restylée : adieu les chevrons

Avec une longueur de 4,53 m, l’espace aux jambes est convenable mais le principal défaut provint de la garde au toit limitée. Avec ses 468 litres, le volume de chargement est intéressant mais le seuil de chargement est étroit et haut.