En bref

A partir de 40 720 €

Diesels de 150 et 190 ch

Disponible en deux et quatre roues motrices

En 1998, Volvo dévoile une version un peu plus « aventureuse » de son break V70, qui succédait à la 850, le V70 XC. La tradition des breaks en forme de corbillard avec ces formes dignes de boîtes à chaussures peut probablement faire rire, mais il n'empêche que ce design a maintes et maintes fois prouvé son efficacité, notamment en termes de praticité. Depuis, Volvo a décliné son V70 XC (c'était son nom, au départ), avec une nouvelle génération baptisée XC70. Même si le nom peut prêter à confusion avec la nomenclature actuelle Volvo (les « XC** » étant normalement des SUV chez Volvo), il ne s'agit pas d'un SUV mais bien d'un break, le seul, jusqu'à aujourd'hui, à être baroudeur.

Essai vidéo - Volvo V60 Cross Country : baroudeur nordique

Essai vidéo - Volvo V60 Cross Country : baroudeur nordique

 

Celui-ci a toutefois été rejoint pas cette V60 Cross Country. Le « cross country » (qui est normalement une appellation largement utilisée dans le monde du VTT) a déjà été intégré il y a peu chez Volvo avec la V40 Cross Country, en attendant le XC40, premier SUV compact de la marque qui nous a été confirmé par Volvo pour 2018. Cette V60 est donc la nouvelle « Crosseuse » de Volvo. Esthétiquement, Volvo ne s'est pas trop embêté, et il n'y avait de toute façon pas grand-chose à faire : surélever la V60 de 65 mm, lui donner des protections de carrosserie, et un écriteau « Cross Country » sur le bas du bouclier arrière. Pour les changements, Volvo a donc fait dans la subtilité, et c'est d'autant plus vrai dans l'habitacle où les différences sont... inexistantes, ce qui est dommage pour l'acheteur qui souhaitera probablement se démarquer un peu plus de l'acquéreur d'une V60 classique.

Essai vidéo - Volvo V60 Cross Country : baroudeur nordique

Nous retrouvons donc avec plaisir l'ambiance « zen » des productions Volvo, avec des lignes plutôt douces, et une console centrale « flottante » qui fait toujours son petit effet, surtout face à la concurrence très « sérieuse ». L'ergonomie est, dans l'ensemble, moyenne, avec un écran (petit et trop encastré) qui se contrôle principalement par la molette et les boutons sur la console centrale. L'ensemble reste lisible et les commandes tombent facilement sous la main, mais le Sensus n'est pas le meilleur élève de la catégorie des systèmes d'infotainment et n'est pas toujours très intuitif. La qualité des matériaux nous a quant à elle parus très inégale, avec certains plastiques peu flatteurs dans cette catégorie et fourchette de prix.

Concernant les volumes à bord, la V60 Cross Country (qui reprend les mêmes bases que la V60) est une bonne élève... sauf lorsque l'on se penche sur le volume de coffre ! 430 litres pour une auto de cette catégorie, c'est vraiment peu, notamment face à la concurrente toute désignée, l'Audi A4 Allroad, qui affiche, elle, 490 litres (en attendant sa remplaçante). Ne parlons même pas d'une Peugeot 508 RXH qui affiche, elle, plus de 500 litres (mais qui est aussi plus longue). Terminons ce chapitre par une mention « très bien » destinée aux sièges de la V60, très confortables et offrant un excellent maintien en conduite. C'est d'ailleurs le moment de découvrir ce que vaut cette suédoise sur la route, et en dehors.


Essai vidéo - Volvo V60 Cross Country : baroudeur nordique
Essai vidéo - Volvo V60 Cross Country : baroudeur nordique
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