En bref

Diesels de 120 ch à 230 ch

Essence de 140 ch à 306 ch

Volume de coffre de 430 litres

Nouvelle boîte auto à 8 rapports


En mars dernier, au salon de Genève, Volvo présentait le restylage de toute la famille « 60 ». Les XC60, V60 et S60 avaient donc droit à un nouveau style (en plus des S80, V70 et XC70) mais aussi et surtout à de nouvelles motorisations rangées sous l'appellation « Drive-e ». Derrière ce nom, on trouve en fait un ensemble de moteurs quatre cylindres qui viendront aussi bien s'installer en entrée de gamme qu'en haut de gamme, où ils remplaceront petit à petit le six cylindres mais aussi et surtout le traditionnel cinq cylindres Volvo. Annoncé comme cela, on peut y voir une perte d'identité pour Volvo qui a longtemps été un constructeur attaché au « cinq pattes ». Malheureusement, la norme Euro 6 et la mode du downsizing auraient de toute manière eu tôt ou tard la peau des plus gros moteurs, voués à disparaître au fil du temps.


Essai - Volvo V60 : retour à la raison

Pour notre essai, nous avons pris en main la V60. Le break représente, avec le XC60, le plus gros des ventes de la famille 60 en Europe, et le restylage pourrait bien perturber les habitudes des clients de la marque suédoise. En effet, Volvo avait abandonné la face avant « carrée » des anciens modèles pour un couple optique/LED rapproché et des formes plus rondes. Volvo a choisi de faire quelque peu marche arrière pour ce restylage avec un retour aux sources. Les phares retrouvent leur forme plus simpliste, et le bouclier avant redevient un peu plus massif. Le constructeur a, en partie, abandonné la finesse et les courbes de son précédent design pour un dessin global plus épuré. Les clients et amateurs de la marque auront tout le loisir de se faire un avis sur ce virage à 180 degrés. A l'arrière, Volvo a également opéré quelques changements, notamment sur la partie basse du bouclier qui intègre maintenant deux imposantes sorties d'échappement rectangulaires. Le tout reste tout de même cohérent et rentre bien dans la philosophie du design général de l'auto, qui est plutôt dynamique.


Essai - Volvo V60 : retour à la raison


A l'intérieur, les évolutions sont plus mineures. Volvo affirme avoir intégré de nouveaux sièges « plus confortables » que les anciens, alors que leur maintien est censé être amélioré (nous reviendrons sur ce point dans la page suivante). La console centrale typique de chez Volvo est toujours présente, l'ensemble étant plutôt bien fini et agréable à l'œil. L'ergonomie est également bonne, Volvo ayant trouvé le juste milieu entre l'abondance de boutons et de commandes et un style trop épuré qui oblige à tout commander par un écran multimédia. On trouve finalement assez bien les fonctions que l'on recherche et tout est à portée de main. Le combiné d'instrumentation passe au tout numérique, une mode lancée récemment chez Volvo par la V40 et qui va s'étendre à la plupart des véhicules. A l'arrière, l'assise est très bonne et les sièges confortables. Petit bémol en revanche pour la capacité initiale du coffre qui est de 430 litres, autant dire qu'elle est véritablement faible, ce qui est bien dommage pour un break de 4,63 mètres.


Essai - Volvo V60 : retour à la raison
Essai - Volvo V60 : retour à la raison