Comme nous l'avions souligné lors de l'essai de la déclinaison diesel D3 de 163 ch, la Volvo V60 affiche une ligne dès plus réussie. Sa silhouette typée break de chasse rompt clairement avec le plus petit V50, et le vaste V70 au look plus rectangulaire. La V60 (4,63 m) n'est pas de ce monde là, elle est de cette catégorie de break dynamique qui se veut autant, voir plus séduisant, que la version berline dont elle découle, à l'image de la Citroën C5 Tourer, de l'Audi A4 Avant ou encore de l'Alfa Romeo 159 SW.


La finition Ocean Race embellit l'ensemble via deux coloris spécifiques l'Electric Silver ou le Ocean Blue II de notre modèle d'essai, combiné avec des jantes de 18 pouces bi-colore (500 euros) et le petit logo « Ocean Race » apposé sur les ailes avant du véhicule.


Un intérieur chaleureux


A bord, on retrouve tout ce qui fait le charme de Volvo. A savoir, une ambiance reposante et chaleureuse ainsi que la console centrale flottante qui fait toujours son petit effet. L'équipement se base sur la finition Kinetic, à laquelle il faut ajouter quelques spécificités, à l'image de la mention Ocean Race sur le cache bagages, les seuils de portes, les dossiers, ou encore la sellerie cuir beige avec surpiqures. Quant à la sempiternelle question des plastiques moussés, seul le haut de la planche de bord en est recouvert, mais l'ensemble s'avère de très bonne qualité et assemblé avec le plus grand soin. De plus, la partie haute de l'intérieur des portières est recouverte de cuir.


Dans l'ensemble l'ergonomie des commandes se révèle intuitive, notamment au niveau du volant et des boutons de climatisation, seul l'interface du système de navigation est fastidieuse à utiliser. Qui plus est, le GPS manque de réactivité et son interface pourrait être plus moderne... Un partenariat avec un spécialiste du genre ne serait-il pas plus judicieux ?

Essai - Volvo V60 D5 215 ch : élégance nordique

L'intérieur est soigné et la console centrale flottante apporte une touche de légèreté à l'ensemble


Style oblige, la visibilité de trois-quart arrière est très mauvaise, ce qui rend presque obligatoire le choix de l'avertisseur sonore (500 euros) qui se révèle bien utile lors des manœuvres urbaines. Les plus gros bémols concernent l'absence de l'allumage automatique des feux ou du détecteur de pluie de série (option 120 euros).


La finition Ocean Race se situe juste en dessous de la finition Momentum en terme de tarifs auquel s'ajoute quelques équipements intéressants comme la peinture métallisée, très réussie en bleue, les jantes en alliage de 17 pouces bi-colore (18 pouces pour notre modèle d'essai) ou encore la sellerie cuir avec surpiqûres inspirées du nautisme. Il faut compter 39 950 euros (hors options) pour la version D5 BVM.


Agréable à vivre, la V60 dispose de places arrière dans la moyenne de la catégorie, et de nombreux rangements. A vrai dire, seul le volume de coffre compris entre 430 et 1241 litres apparaît un peu juste (un comble pour une Volvo), d'autant plus que le cache bagages dispose d'une faible hauteur. A titre de comparaison, la V50 offre 417 litres de volume de coffre et la concurrence directe, Audi A4 Avant ou encore Citroën C5 Tourer en proposent 490 litres.