3980 personnes ont trouvé la mort entre novembre 2010 et octobre 2011, soit les chiffres les plus bas « depuis l'après-guerre » selon le Ministère de l'Intérieur, battant au passage le record datant de décembre 2010 avec 3 992 morts. L'année 2011 avait pourtant très mal commencé avec quatre premiers mois catastrophiques (janvier à +21%, février à +7,5%, mars à +2,7% et avril à +20%) mais « les Français se sont ressaisis » ensuite en mai à -5,7%, comme l'a confié le Ministre de l'Intérieur Claude Guéant à l'AFP en marge d'un déplacement : « sur les quatre premiers mois, il s'est produit un vrai dérapage, l'augmentation a été de 13% et nous étions partis pour avoir 500 ou 600 morts de plus, ce qui est évidemment inacceptable » mais « le gouvernement a pris des mesures, un débat est né et les Français se sont ressaisis. Je dis les Français, parce que la sécurité routière c'est l'affaire du gouvernement mais c'est aussi et d'abord l'affaire des usagers de la route, c'est leur comportement qui fait que la sécurité routière s'améliore ».

Les AUTRes chiffres suivent la même tendance sauf les hospitalisés

Les autres chiffres suivent la même tendance : pour le quatrième mois consécutif, la mortalité au mois d'octobre est en baisse, cette fois-ci de 6,4%, avec 353 décès contre 377 en octobre 2010, les accidents corporels sont aussi en recul, de 5,6% avec 6 202 contre 6 570 un an plus tôt, tout comme le nombre de blessés à -5,7%, à 7 611 contre 8 072. Seul trouble-fête, la part des hospitalisés est par contre à la hausse, à +3,6% (2 820 contre 2 723).

Objectif imposé par le Président Nicolas Sarkozy en décembre 2007, passer sous la barre des 3 000 morts sur les routes en 2012 semble être cependant un doux rêve quand le Ministère de l'Intérieur se félicite encore, à quelques mois de l'échéance, d'être sous celle des 4 000.