Au lancement le Meriva sera disponible avec huit motorisations essence et diesel, dont les puissances s'échelonnent entre 75 et 140 ch. Une déclinaison GPL est prévue pour 2012.  

Notre test en Allemagne nous a permis de tester la nouvelle génération de motorisations essence suralimentées. Ce quatre cylindres downsizé, affiche deux niveaux de puissance : 120 ch et 140 ch. Testés et appréciés sur plusieurs centaines de kilomètres.  

Dans sa version 120 ch, le petit 1.4 Twinport brille par sa tonicité. Elastique à souhait, il meut le Meriva avec souplesse (et discrétion) en agglomération. Lorsque l’horizon se dégage, le Meriva monte en régime avec vigueur et fait sentir sa présence dans l’habitacle. Le couple disponible instantanément propulse ainsi le Meriva à 200 km/h (sur autoroutes allemandes) en un tournemain. Il vous gratifie en prime d’une conso raisonnable compte tenu de son rendement (7,5 l/100 km). La version de 140 ch, nous a semblé quant à elle moins convaincante. Les 20 ch supplémentaires n’apportent rien de concret, si ce n’est un niveau de consommation plus important (8,2l/100 km).

Le châssis du nouveau Meriva reprend les fondamentaux de son grand frère, le Zafira. L’empattement a été rallongé et les voies élargies pour une meilleure tenue de route. Ce Meriva n’a strictement plus rien à voir avec son prédécesseur. Il s’avère bien plus stable et « incisif ».

Le confort perçu dans l’habitacle est également en net progrès. Les suspensions filtrent les aspérités comme il se doit. Les reins de vos passagers apprécieront. Dommage que l’insonorisation phonique n’ait pas été plus poussée. A l’image d’un C3 Picasso par exemple. L’usage en ville est en revanche plus mitigé puisque ce Meriva a beaucoup grandi (+23 cm). Un accroissement qui rend le stationnement moins pratique.